LA RENTRÉE SCOLAIRE : UNE BONNE RAISON POUR REVOIR SON MODE DE CONSOMMATION

La rentrée scolaire arrive à grand pas ! Synonyme de bonnes résolutions scolaires pour vos enfants, elle peut aussi être signe de bonnes résolutions financières pour vous-même. Selon l’âge de vos enfants, la rentrée scolaire peut vouloir dire renouveler la garde de robe, acheter les livres et le nouveau matériel scolaire, et parfois même devoir se procurer une tablette ou un ordinateur. À cela vient s’ajouter les frais supplémentaires pour les programmes spécialisés, les équipes sportives, les instruments de musique et ainsi de suite.

Bref, la rentrée scolaire fait souvent référence à de grosses dépenses supplémentaires. Voilà pourquoi nous avons voulu rappeler des solutions pour éviter ou limiter l’endettement et la surconsommation.

  1. Planifier les dépenses prévues
    Comme dans tout budget, il est important de noter l’ensemble des dépenses prévues, c’est-à-dire la liste des fournitures scolaires à renouveler incluant la garde-robe.
  2. Évaluer vos besoins réels
    Bien qu’il soit difficile de résister à la tendance de toujours vouloir acheter des marques et des produits neufs, il est important de faire des choix logiques et responsables qui respectent avant tout votre capacité de payer. Vous pouvez notamment vérifier en amont la qualité des vêtements et matériels scolaires déjà existants et identifier au besoin les lieux de magasinages de seconde main, les centres de dons et reventes mais aussi regarder sur les plateformes de reventes de particulier à particulier. En plus de vous faire gagner du temps, cette simple stratégie vous permet de mieux évaluer le budget global consacré à la rentrée.

Sachez que repenser votre mode de consommation vous permet d’une part de contribuer à l’économie locale mais aussi de prendre part à la diminution de l’empreinte environnementale, fait au goût du jour. Faire le choix d’utiliser des produits déjà existants sur le marché permet de prolonger la durée de vie du produit et par la même occasion, diminuer vos dépenses.

  1. Étaler vos dépenses dans le temps
    C’est possible, il est aussi conseillé d’engranger les dépenses reliées à la rentrée plusieurs semaines à l’avance afin de répartir les sorties d’argent dans le temps. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir apparaître du matériel scolaire dans les grands magasins dès la première semaine des vacances de la construction.
  2. Soyez rationnel!
    Qu’il s’agisse de produits neufs ou de seconde main, il ne faut pas faire l’erreur d’en acheter plus que vos besoins.

Si vous éprouvez des difficultés financières, les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider!

L’été est à nos portes et annonce l’arrivée des vacances estivales pour plusieurs. Afin que vous puissiez profiter de cette période sans tracas financier, le Conseil des Syndics autorisés en insolvabilité a souhaité vous faire part de quelques conseils qui tiennent compte des principales tendances observées ces dernières semaines.

Conseil #1 : Planifier vos déplacements

Les dernières semaines ont été marquées par des prix élevés pour l’essence. Si l’on compare avec la même période en 2021, l’essence ordinaire sans plomb était vendue en moyenne à 131,8 ¢ par litre au Québec selon la Régie de l’énergie du Québec. Il s’agit d’une hausse d’environ 66 % du prix de l’essence en un an.

Selon plusieurs experts, il serait par ailleurs possible de voir le prix de l’essence poursuivre sa progression pour atteindre parfois jusqu’à 2,34$ au courant de l’été.

Ainsi, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité vous conseille de planifier vos déplacements, c’est-à-dire :

·       Identifier les déplacements à venir et évaluer les alternatives de transport possibles – privilégiez le transport en commun lorsque possible;

·       Donner du répit à votre portefeuille en privilégiant la marche ou le vélo pour les déplacements de proximité;

·       Opter pour vous déposer quelques jours à un même endroit plutôt que de visiter plusieurs endroits en un même voyage;

·       Prévoir des déplacements qui respectent votre budget.

Conseil #2 : Faites des choix judicieux en matière d’activités et de sorties

Dans les dernières semaines, l’inflation a également continué d’augmenter. En avril, une hausse des prix dans l’ensemble des composantes principales a été constatée, avec une augmentation de 6,8 % d’une année à l’autre selon Statistique Canada.

Plusieurs économistes sont d’ailleurs d’avis que l’inflation va continuer de monter dans les prochains mois.

Il est ainsi possible de s’attendre à des coûts élevés pour les restaurants et certaines activités dans les mois à venir. C’est pourquoi, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité vous conseille pour cet été de faire des choix judicieux en matière d’activités et de sorties, c’est-à-dire :

·       Faire des compromis. Vous aurez inévitablement des activités ou des sorties de prévues qui vous ferons plus envie que d’autres – priorisez celles-ci et délaissez les autres.

·       Opter pour des activités gratuites – plusieurs activités sont souvent offertes gratuitement durant la période estivale.

·       Faire des choix qui respectent votre budget.

Conseil # 3 : Faites un budget

Le meilleur conseil pour profiter d’un été sans tracas demeure sans contredit de faire un budget. Un budget est un plan qui vous aide à gérer votre argent. Il vous permet de savoir combien d’argent vous recevez, dépensez et épargnez.

Cet été, il pourrait être pertinent d’estimer vos dépenses à la hausse au moment de faire votre budget afin d’éviter toute mauvaise surprise.

Pour faire votre budget, plusieurs outils s’offrent à vous. L’agence de la consommation en matière financière du Canada a d’ailleurs mis en ligne plusieurs outils intéressants : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire.

 

Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité espère que ces quelques conseils vous permettront de profiter de vos vacances sans tracas financier.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. N’hésitez pas à faire appel à eux si vous éprouvez des difficultés fin

Le taux directeur, qui jusque-là avait été maintenu à 0,25 % avec la pandémie, a fait l’objet d’une première hausse en mars dernier (0,25 %) et d’une deuxième en avril (0,5 %) pour atteindre 1 %. Selon les prévisions initiales, ces augmentations n’étaient pas attendues avant encore quelques mois.

Le contexte inflationniste actuel amène toutefois la Banque du Canada a relevé son taux directeur dans le but de freiner l’inflation élevée à laquelle nous faisons face. À cet effet, les économistes prévoient d’autres hausses du taux directeur au cours de l’année, et ce à un rythme accéléré.

L’économiste Hélène Bégin, de Desjardins s’attend par exemple à voir quatre hausses supplémentaires de 0,25 % pour atteindre 2 % d’ici la fin de l’année. En comparaison, le taux directeur pré-pandémique se situait à 1,75 %.

Se sentant interpellés par l’impact que ces hausses peuvent avoir sur le budget des québécois, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité (CSAI) a souhaité vous partager certains conseils inspirés de ceux de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) afin de mieux vous préparer aux variations à venir du taux directeur.

Ainsi, si vous avez une hypothèque, une marge de crédit ou un autre prêt avec un taux d’intérêt variable ou si vous devez bientôt renouveler ou souscrire une hypothèque ou un prêt avec un taux d’intérêt fixe, ces conseils pourraient vous être utiles.

Conseil #1 : Déterminez si votre budget permet des paiements mensuels plus élevés

Lorsque les taux d’intérêt augmentent, vos paiements pourraient être amenés à augmenter également. Ces paiements plus élevés peuvent dans certains cas fragiliser votre situation financière en exerçant une pression sur votre budget à long terme. Ainsi, afin de vous préparer convenablement, il convient dans un premier temps d’évaluer votre capacité à absorber des paiements plus élevés.

Pour ce faire, vous pouvez contacter vos prêteurs qui pourront vous aider à calculer le montant de ces potentielles augmentations sur vos paiements mensuels, et ce selon différents scénarios. L’ACFC vous en propose également un exemple ici : https://www.canada.ca/fr/agence-consommation-matiere-financiere/services/taux-interet-augmente.html

Vous pourrez ensuite faire votre budget avec ces nouveaux montants afin de déterminer si votre budget permet des paiements mensuels plus élevés. L’outil de planificateur budgétaire de l’ACFC pourrait ici vous être utile : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire

Conseil #2 : Tentez de rembourser vos dettes rapidement 

Si votre dette est moins élevée, vous pouvez essayer de la rembourser plus rapidement. Par le fait même, vous réduisez le stress financier que pourraient causer des paiements plus élevés.

Conseil #3 : Déduisez vos dépenses ou trouvez des façons d’augmenter votre revenu

En déduisant vos dépenses ou en augmentant votre revenu, vous veillez à avoir plus d’argent pour vous aider à rembourser vos dettes. Cela vous permet encore une fois de réduire le stress associé à l’augmentation des taux d’intérêt sur vos paiements.

Conseil #4 : Choisissez l’hypothèque ou la marge de crédit la plus adaptée à votre situation

Lorsque vous empruntez de l’argent, vous pouvez choisir entre un taux d’intérêt fixe ou variable. Les taux d’intérêt fixes restent les mêmes pour la durée de votre prêt. Les taux d’intérêt variables peuvent augmenter ou diminuer pendant la durée de votre prêt.

Ainsi, s’il peut apparaître intéressant d’opter pour un taux fixe considérant les hausses à venir du taux directeur, il est à noter que le taux fixe a tendance à être supérieur à un taux variable à long terme. Ceci dit, ceux qui choisissent le taux variable doivent être confortables à l’idée de vivre avec une certaine incertitude pendant la durée du prêt et doivent idéalement avoir une certaine marge de manœuvre sur le plan financier.

Le choix de type de taux doit donc être fait en fonction de votre situation personnelle.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. N’hésitez pas à faire appel à eux si vous éprouvez des difficultés financières.

Lorsqu’un particulier ou une entreprise ne paie pas ses impôts dans les délais indiqués, ces montants deviennent des dettes fiscales, aussi appelées des dettes d’impôts. Le particulier ou l’entreprise devient alors en défaut de paiement aux yeux du gouvernement.

Dès lors, en plus d’accumuler des intérêts quotidiens au taux de 1 % par mois, le particulier ou l’entreprise s’expose à certaines mesures de perception (ex. : saisie de salaire, saisie des comptes clients, saisie et vente de biens ou d’actifs, etc.).

Ainsi, si vous vous trouvez dans une situation similaire et que vous n’avez pas les moyens de payer vos impôts, voici nos conseils.

Si vous n’avez pas les moyens de payer vos impôts  

Si au moment de recevoir vos impôts vous vous rendez compte que n’êtes pas en mesure de payer le montant que vous devez au gouvernement dans sa totalité, la première étape consiste à informer l’Agence du revenu du Canada (ARC) ou Revenu Québec le plus rapidement possible afin que votre situation puisse être examinée.

Mesures d’allègement et ententes de paiement et mesures d’allègement

Mesures d’allègement : Si la raison pour laquelle vous n’avez pas les moyens de payer vos impôts découle d’une situation majeure et hors de votre contrôle (ex. : perte d’emploi, sinistres, etc.), il est possible que vous soyez admissible à des mesures d’allégement permettant de réduire le montant que vous devez.

Ententes de paiement : Si les mesures d’allègement ne s’appliquent pas à votre situation, une seconde option consiste à prendre une entente de paiement avec l’ARC ou Revenu Québec. Cette option vous permet d’échelonner le paiement de la somme à payer sur une plus longue période. Pour avoir accès à celle-ci, vous devez toutefois avoir démontré au préalable que vous avez pris les mesures nécessaires pour tenter de trouver le montant d’argent correspondant au solde impayé.

Pour plus d’informations concernant l’entente de paiement :

Si le montant du paiement échelonné demeure trop lourd à payer par rapport à votre budget, deux autres options sont souvent envisagées :

La proposition de consommateur (ou concordataire) et la faillite personnelle

Proposition de consommateur (ou concordataire) : Cette option vous permet d’élaborer un plan ou une proposition à l’attention de vos créanciers incluant l’ARC ou Revenu Québec et peut vous permettre de réduire le montant de vos dettes.

Faillite : Si vous n’êtes pas en mesure de formuler une proposition de consommateur (ou concordataire) à vos créanciers, la faillite pourrait vous permettre de de repartir à zéro.

Pour en apprendre davantage, n’hésitez pas à consulter un syndic autorisé en insolvabilité.

Le temps des impôts est arrivé! Cette période peut parfois s’avérer stressante financièrement en raison du solde à payer à l’Agence du revenu du Canada (ARC) et/ou à Revenu Québec. Voici quelques conseils pour vous aider à réduire votre stress face à cette période :

1. Produisez vos déclarations de revenus à temps

Selon l’Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation (ACPIR), nombreux sont ceux qui évitent de produire leurs déclarations de revenus par crainte de ne pas pouvoir payer le montant dû.

Cette décision n’est toutefois pas avantageuse puisque vous risquez de devoir payer en surplus une pénalité pour production tardive (la pénalité imposée par Revenu Québec est de 5 % du solde impayé plus 1 % par mois de retard, et ce sans compter les intérêts perçus par l’ARC). De plus, produire vos déclarations de revenus en retard pourrait avoir une incidence sur certaines prestations qui dépendent de vos revenus (ex. : crédit pour TPS, supplément de revenu garanti, etc.).

Ainsi, il demeure préférable de produire vos déclarations de revenus dans les délais prescrits et de communiquer avec l’ARC pour mettre au point un plan de paiement dans l’éventualité où vous n’êtes pas en mesure de rembourser le montant dans sa totalité.

À ce titre, nous vous rappelons que la date limite pour le dépôt des déclarations de revenus est le 30 avril pour la plupart des Canadiens.

2. Soyez prévenant

La période des impôts peut s’avérer moins stressante si vous avez épargné un certain montant d’argent à cette fin. À cet effet, nous vous conseillons de mettre de côté un montant chaque mois en prévision de vos déclarations de revenus. Le moment venu, vous pourrez utiliser cet argent pour payer le montant dû.

Entre-temps, pour éviter d’utiliser cet argent pour autre chose durant l’année, nous vous recommandons d’ouvrir un compte distinct réservé à des fins d’épargne.

3. Au besoin contactez un professionnel digne de confiance

Les spécialistes en fiscalité peuvent vous aider à planifier vos impôts en veillant à ce que vous tiriez parti au maximum des déductions et des crédits fiscaux auxquels vous avez droit. Dans certains cas, ils peuvent également vous aider à estimer l’impôt à payer ainsi que la somme retenue à la source afin de vous proposer une stratégie qui vous permettra d’épargner le montant estimé en prévision de la période des impôts.

 

Que faire avec mon retour d’impôt?

Si vous faites partie des chanceux qui recevez un « retour » d’impôt, nous avons également quelques conseils pour vous afin de maximiser son utilisation :

1. Payez vos dettes 

Le remboursement d’impôts représente généralement d’une rentrée d’argent que nous n’avions pas prévue dans notre budget. Ainsi, il s’agit d’une occasion idéale pour en profiter et réduire ses dettes.

À ce titre, nous vous recommandons d’utiliser ce montant d’argent pour régler vos dus (soldes de carte de crédit, marge de crédit, prêt auto, etc.). De cette façon, vous réduirez les montants payés en intérêts.

La première étape consiste à identifier vos dettes. Pour plus d’information : https://www.canada.ca/fr/agence-consommation-matiere-financiere/services/dettes/plan-payer-dettes.html

2. Diminuez votre hypothèque

Dans un même ordre d’idée, vous pourriez décider d’accélérer le règlement de votre hypothèque et ainsi vous assurer de payer moins d’intérêts à long terme.

Pour ce faire, nous vous invitons à vérifier auprès de votre prêteur le montant maximal annuel que vous êtes autorisé à verser sans frais ni pénalité.

Pour plus d’information : https://www.canada.ca/fr/agence-consommation-matiere-financiere/services/hypotheques/rembourser-hypotheque.html

3. Remettez à flot votre fonds d’urgence

Le fonds d’urgence permet de répondre rapidement aux imprévus de la vie tels que la perte d’emploi, une visite d’urgence chez le vétérinaire ou la maladie sans avoir recours à différentes formes de crédit où les intérêts élevés peuvent s’accumuler rapidement. Le fonds d’urgence prévient donc l’endettement et vous assure de payer le montant minimum pour vos dépenses.

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada recommande d’épargner l’équivalant de 3 à 6 mois de vos dépenses habituelles. Pour plus d’information : https://www.canada.ca/fr/agence-consommation-matiere-financiere/services/epargnes-investissements/etablir-fonds-durgence.html

Face à cette période qui peut être particulièrement stressante financièrement pour certains, le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité (CSAI) en profite pour vous rappeler que de nombreuses ressources sont disponibles pour vous aider si vous êtes aux prises avec des difficultés financières.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.

Alors qu’au début de la pandémie, certains syndics autorisés en insolvabilité prévoyaient une hausse des faillites, c’est la tendance inverse qui a pu être observée. En effet, selon les nouvelles données du Bureau du surintendant des faillites (BSF) fédéral, le nombre de dossiers d’insolvabilité de consommateurs a diminué de 6,7 % en 2021 par rapport à l’année précédente. De plus, les faillites de consommateurs ont diminué de 6,6 % par rapport à l’année précédente, et les faillites d’entreprises de 11,0 % au cours de la même période.

Tendance à la hausse pour 2022

Si les données du BSF démontrent une diminution du nombre de faillites depuis 2020, le nombre de propositions de consommateurs a augmenté depuis la dernière année. Par ailleurs, le BSF a indiqué que le nombre mensuel de faillites commerciales a augmenté de 26,7 % en décembre 2021, par rapport au même mois en 2020.

Le BSF et la plupart des syndics autorisés en insolvabilité anticipent d’ailleurs une poursuite de cette tendance à la hausse pour revenir au niveau prépandémique.

Selon le président du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec, Samuel Gignac, ce sont les dossiers d’insolvabilité des entreprises qui risquent de connaître la plus grande hausse à court terme. Les consommateurs, eux, pourraient bien voir les conséquences du contexte économique actuel peser particulièrement sur eux d’ici quelques mois voire années, lorsque les difficultés financières vécues aujourd’hui pourraient se transformer en faillites.

Les facteurs d’influence

Plusieurs facteurs pourraient être à l’origine de la tendance à la hausse anticipée :

  1. La fin des aides financières pour les entreprises

Si les consommateurs auront profité de la pandémie pour moins dépenser et rembourser leurs dettes, ce n’est cependant pas le cas des entreprises, qui n’ont pas bénéficié des dépenses des consommateurs dans leurs commerces, selon Samuel Gignac.

Le chiffre d’affaires des entreprises ayant baissé et les aides financières offertes pendant la pandémie arrivant à leur fin, les entreprises pourraient être les plus impactées à court terme, en particulier celles qui étaient déjà en difficulté avant la pandémie.

Cette pression financière est par ailleurs accrue dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre. Alors que certaines entreprises n’ont pas eu d’autre choix que de remercier des employés, la reprise s’avère plus difficile pour recruter à nouveau du personnel.

Au vu de l’augmentation du nombre d’appels constatée par certains syndics, les commerçants semblent être les plus inquiets face à cette situation et cherchent à obtenir des conseils pour anticiper le remboursement des dettes accumulées, notamment au travers d’un plan de redressement.

  1. La hausse des taux d’intérêt

L’économie actuelle est vulnérable et cette fragilité pourrait être accrue avec la remontée des taux.

Les consommateurs semblent moins impactés pour le moment, car le contexte pandémique a amené les consommateurs à moins dépenser et plus rembourser leurs dettes. Cependant, le contexte de surenchère immobilière, qui a mené à des acquisitions de bien surévalués, combiné à des taux hypothécaires baspourraient fragiliser encore l’économie face à la hausse des taux d’intérêt.

  1. L’inflation

Selon Statistique Canada, le rythme annuel de l’inflation a dépassé 5% pour la première fois en plus de 30 ans. Les prix de l’habitation, de l’essence et des produits d’épicerie ont été à l’origine d’une grande partie de l’augmentation de janvier. Les prix de l’essence ont grimpé de 31,7% le mois dernier par rapport à janvier 2021. Les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 6,5% d’une année à l’autre, ce qui représente la plus forte augmentation annuelle depuis mai 2009.

Dans le contexte pandémique, la combinaison de la pénurie de main-d’œuvre avec la diminution de la consommation et la hausse du prix des aliments et des matériaux génèrent une forte pression sur l’industrie et sur le réapprovisionnement, ce qui laisse penser que l’inflation pourrait continuer de prendre de l’ampleur.

Par ailleurs, d’après NielsenIQ, une entreprise de recherche en intelligence marketing qui suit de près les habitudes de consommation au Canada, les intentions de dépenses dans les douze prochains mois seront surtout axées sur la diminution des dépenses et la concentration sur les principales catégories de biens essentiels. Le contexte inflationniste pourrait ainsi peser davantage sur le budget des familles.

Comment gérer son budget dans ce contexte ?

N’hésitez pas à demander de l’aide pour mettre en place des actions concrètes et profiter des aides disponibles répondant à votre situation. Adressez-vous à un syndic autorisé en insolvabilité qui saura vous guider dans cette démarche.

D’autres articles pourraient également vous aider à y voir plus clair :

Pour les consommateurs :

Pour les entreprises :

Pénurie de main-d’œuvre, hausse du coût des matières premières et du transport, resserrement des mesures sanitaires en vigueur forçant la fermeture temporaire de certains commerces… il s’agit d’autant de facteurs qui continuent d’exercer de la pression sur les finances d’une entreprise.

Ainsi, malgré les programmes d’aide financière gouvernementaux offerts aux entreprises – dont nous vous recommandons de rester à l’affût et de tirer parti au maximum (https://www.cciquebec.ca/fr/ressources-covid-19 ) -, le contexte actuel amène plusieurs entreprises à rencontrer des difficultés financières. Si toutefois c’est le cas de votre entreprise, nous tenons à vous rappeler que différentes actions peuvent être mises en place pour vous aider financièrement.

Ainsi, avant d’envisager de fermer votre entreprise ou de déclarer faillite, nous vous invitons à contacter un syndic autorisé en insolvabilité afin de faire évaluer votre situation financière. À la lumière de cette évaluation et en fonction de vos intentions et de vos objectifs, le syndic autorisé en insolvabilité vous proposera des solutions adaptées. Sachez qu’il existe autant de solutions qu’il y a d’entreprises.

En effet, selon si une entreprise désire poursuivre ses opérations, qu’elle bénéficie toujours de la confiance de ses bailleurs de fonds et qu’elle possède un modèle d’affaires viable, diverses solutions peuvent s’offrir à elle dont :

Le redressement : Plan visant à démontrer les moyens et mesures mises en place par une entreprise pour redresser sa situation financière.

La proposition concordataire ou LACC : Plan de remboursement visant à réduire ou échelonner les paiements proposés aux créanciers permettant à une entreprise de poursuivre ses opérations.

Toutefois, la faillite peut s’avérer la meilleure option dans certaines situations.

Pour en apprendre davantage sur ces options : https://conseilsyndic.com/les-solutions-aux-entreprises/des-outils-pour-vous-aider/

Dans tous les cas, n’attendez pas que vous problèmes financiers deviennent trop importants avant de consulter un syndic autorisé en insolvabilité. Un délai plus long avant de payer vos créanciers, le retard du paiement des déclarations statutaires fiscales et l’augmentation de votre ratio d’endettement sont souvent des signes avant-coureurs que votre entreprise éprouve des difficultés. Si tel est le cas, rappelez-vous que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.

3e article de 3

« L’inflation canadienne a atteint 4,4 % », « La Banque du Canada laisse son taux directeur inchangé à 0,25 % », « La remontée des taux d’intérêt plus hâtive que prévue, préviennent les banques », « Nouvelles hausses des prix des propriétés au Canada »… Autant d’informations qui nous ont été communiquées par les médias au cours des dernières semaines. Mais quels impacts ces informations ont-elles sur votre quotidien? Pourquoi sont-elles importantes?

Se sentant interpellé par la nature de ces informations, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) a souhaité déchiffrer pour vous les principales tendances observées en matière de perspectives économiques qui pourraient avoir des répercussions sur votre santé financière.

Ce troisième article, d’une série de trois, porte sur le marché immobilier.

Tendance observée : un marché favorable aux vendeurs

En 2021, la demande de priorités est demeurée supérieure à l’offre disponible sur le marché, ce qui a eu pour effet de faire grimper les prix de vente. Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), cette hausse se situe aux alentours de 20 % en comparaison à l’année dernière.

Bien qu’il soit encore tôt pour prédire ce que nous réserve 2022, le directeur du département d’analyse de marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) ne s’attend pas à voir le prix des propriétés baisser. Les hausses devraient toutefois être plus modérées.

Ainsi, de façon générale, le marché restera favorable aux vendeurs.

Pourquoi est-ce important?

En fonction de si vous êtes vendeur ou acheteur, l’état du marché immobilier peut revêtir une opportunité ou une menace. Dans le contexte actuel, le déséquilibre entre l’offre et la demande favorise la vente (ou l’achat) de maisons à des prix plus élevés. Des situations de surenchère sont également observées, ce qui signifie que plusieurs acheteurs réalisent une offre d’achat à un prix supérieur à celui demandé dans l’espoir d’acquérir la propriété désirée. Dans un tel scénario, les vendeurs sont ceux qui tirent leur épingle du jeu en faisant un gain supplémentaire, alors que les acheteurs sont amenés à payer leur propriété plus chère que ce qu’ils avaient initialement prévu. Les premiers acheteurs sont généralement les plus touchés par cette situation puisqu’ils ne peuvent pas utiliser la vente de leur propriété comme levier financier.

Ceci étant dit, que le marché soit favorable au vendeur ou à l’acheteur, l’achat d’une propriété nécessite dans tous les cas une planification financière adéquate. Il convient dans un premier temps de déterminer quel prix d’achat respecte vos capacités financières. Pour ce faire, vous pouvez partir du montant d’hypothèque vous souhaitez payer mensuellement. Toutefois, plusieurs autres facteurs doivent être considérés dans votre budget afin de s’assurer que l’achat demeure dans vos moyens. La mise de fond nécessaire, les frais afférents rattachés à l’achat tels que le notaire et le taxe de bienvenue, le coût de la vie de l’endroit où se trouve la propriété, le taux d’intérêt et les diverses cotisations et taxes supplémentaires (ex. : taxes municipales, taxes scolaires, frais de copropriété, …) sont autant d’éléments à considérer.

Assurez-vous ensuite d’inclure dans votre budget un fond de prévoyance afin de faire face à toutes situations inattendues telles que des réparations.

De plus, bien que les taux d’intérêt soient actuellement bas, une hausse du taux directeur est à prévoir (https://conseilsyndic.com/on-dechiffre-les-dernieres-tendances-le-taux-directeur/). Ainsi, assurez-vous également d’avoir les capacités financières de faire face à une telle hausse.

Le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité (CSAI) en profite pour vous rappeler que de nombreuses ressources sont disponibles pour vous aider si vous êtes aux prises avec des difficultés financières.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.

2e article de 3

« L’inflation canadienne a atteint 4,4% », « La Banque du Canada laisse son taux directeur inchangé à 0,25% », « La remontée des taux d’intérêt plus hâtive que prévue, préviennent les banques », « Nouvelles hausses des prix des propriétés au Canada »… Autant d’informations qui nous ont été communiquées par les médias au cours des dernières semaines. Mais quels impacts ces informations ont-elles sur votre quotidien? Pourquoi sont-elles importantes?

Se sentant interpellé par la nature de ces informations, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) a souhaité déchiffrer pour vous les principales tendances observées en matière de perspectives économiques qui pourraient avoir des répercussions sur votre santé financière.

Ce deuxième article, d’une série de trois, porte sur le taux directeur.

Tendance observée : une hausse du taux directeur attendue 

Si le taux directeur de la Banque du Canada est encore à ce jour maintenu à 0,25 %, les dernières prévisions laissent entendre que ce n’est qu’une question de temps avant que celui-ci soit revu à la hausse. Une première augmentation du taux directeur est attendue pour juillet 2022, soit quelques mois plus tôt de ce qu’annonçaient initialement les prévisions. Cette hausse marquerait par le fait même le début d’une série d’augmentations du taux directeur pour atteindre jusqu’à 2,25 % d’ici la fin de l’année 2023.

Pourquoi est-ce important?

Commençons d’abord par comprendre ce qu’est le taux directeur. Le taux directeur est l’outil utilisé par la Banque du Canada pour contrer les pressions inflationnistes. Lorsque que l’économie est au ralenti, la Banque réduit son taux directeur, ce qui se traduit par une baisse des taux d’intérêts. Cette baisse des taux d’intérêt encourage généralement les individus à dépenser davantage ce qui a pour effet de stimuler l’économie. Toutefois, à l’inverse, lorsque l’économie progresse trop rapidement, le taux directeur tend à augmenter dans le but de décourager les dépenses et ralentir l’économie.

Parmi les taux d’intérêt influencés par le taux directeur se trouvent entre autres les taux hypothécaires. Ainsi, une hausse du taux directeur peut affecter vos paiements d’hypothèques, notamment si vous avez un taux d’intérêt variable. Un paiement d’hypothèque plus élevé peut dans certains cas fragiliser votre situation financière en exerçant une pression sur votre budget à long terme.

En étant au fait de cette réalité, vous pouvez toutefois prendre les mesures nécessaires pour préserver votre santé financière tel que faire le point sur votre budget.

Le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité (CSAI) en profite pour vous rappeler que de nombreuses ressources sont disponibles pour vous aider si vous êtes aux prises avec des difficultés financières.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.

1er article de 3

« L’inflation canadienne a atteint 4,4% », « La Banque du Canada laisse son taux directeur inchangé à 0,25% », « La remontée des taux d’intérêt plus hâtive que prévu, préviennent les banques », « Nouvelles hausses des prix des propriétés au Canada »… Autant d’informations qui nous ont été communiquées par les médias au cours des dernières semaines. Mais quels impacts ces informations ont-elles sur votre quotidien? Pourquoi sont-elles importantes?

Se sentant interpellé par la nature de ces informations, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) a souhaité déchiffrer pour vous les principales tendances observées en matière de perspectives économiques qui pourraient avoir des répercussions sur votre santé financière.

Ce premier article, d’une série de trois, porte sur l’inflation.

Tendance observée : une hausse marquée de l’inflation

Le mois dernier, l’inflation a atteint un sommet, avec une hausse à l’échelle canadienne de 4,4 % par rapport à septembre 2020. Il s’agit de la plus importante hausse du taux d’inflation depuis février 2003. Au Québec, ce taux atteint 5,1 %. Un niveau qui n’a jamais été atteint au cours des 30 dernières années.

Cela fait maintenant six mois consécutifs que l’indice des prix à la consommation dépasse la fourchette cible. Une situation qui pourrait perdurer alors que la Banque du Canada s’attend à des taux supérieurs à son objectif de 2 % pour le reste de l’année.

Pourquoi est-ce important?

Commençons d’abord par comprendre ce qu’est l’inflation. L’inflation est un indice des prix à la consommation. Quand l’inflation est faible, la valeur de l’argent demeure stable. Par contre, lorsque l’inflation augmente, les prix des biens à la consommation, tels que l’essence ou le prix de votre panier d’épicerie, augmentent.

Autrement dit, lorsque l’inflation est élevée, vous perdez de votre pouvoir d’achat si vos revenus n’augmentent pas au même rythme. Il est donc important de rester aux aguets de cet indicateur, car une hausse des prix à la consommation peut exercer une pression sur votre budget et vous rendre ainsi plus vulnérables face aux dépenses imprévues.

En étant au fait de cette réalité, vous pouvez toutefois prendre les mesures nécessaires pour préserver votre santé financière tel que faire le point sur votre budget.

Le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité (CSAI) en profite pour vous rappeler que de nombreuses ressources sont disponibles pour vous aider si vous êtes aux prises avec des difficultés financières.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.