L’ENDETTEMENT À L’ÈRE DU COMMERCE EN LIGNE

Vos achats en ligne ont augmenté depuis la pandémie? Sachez que vous ne faites pas exception. L’apparition du virus et des mesures sanitaires ont amené plusieurs personnes à transformer leurs habitudes de consommation, marquant ainsi un important tournant pour l’industrie du commerce en ligne qui se montre plus séduisante que jamais. Ces nouvelles habitudes de consommation, combinées aux facilités de paiement offertes, ne sont toutefois pas sans risque du point de vue de l’endettement. C’est pourquoi, nous avons souhaité vous faire part des principaux risques et des astuces pour les éviter.

Risque 1 : Perdre le contrôle avec les offres du type « Achetez maintenant, payez plus tard »

Si le paiement différé était auparavant offert pour certains types d’achat (ex. : voiture, électroménagers, etc.), il est aujourd’hui fréquemment proposé pour payer nos emplettes réalisées en ligne, et ce, même s’il s’agit de transactions peu coûteuses. En permettant aux consommateurs de payer en plusieurs versements, les commerçants souhaitent augmenter la fréquence et la valeur des achats effectués. Cette facilité de paiement permet ainsi à certains de faire des achats sans considérer leur capacité à les rembourser. Ainsi, même lorsque le paiement différé est offert sans intérêt, le consommateur peut facilement se retrouver en situation de surconsommation et d’accumulation de dettes.

Astuce 1 : Connaître et respecter sa capacité réelle de rembourser

Si vous connaissez votre capacité réelle de rembourser vos achats, vous serez moins tentés de dépenser au-dessus de vos moyens. S’agissant de paiement différé, il est important de connaitre votre budget mensuel, mais également d’évaluer l’impact de tels achats sur le long terme. Faire un budget vous permettra de mieux suivre et organiser vos finances personnelles. Pour ce faire, l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) met à votre disposition plusieurs outils intéressants pour vous aider à y parvenir : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire. Il ne suffit ensuite que de respecter celui-ci et le tour est joué.

Astuce 2 : Traiter les cartes de crédit comme des cartes de débit

La plupart des achats en ligne sont réglés à partir d’une carte de crédit. Ainsi, si vous traiter votre carte de crédit comme une carte de débit, en limitant vos achats à ceux pour lesquels vous disposez déjà des fonds nécessaires, vous respecterez davantage votre capacité d’achat.

Pour plus de conseils sur les plans «?Achetez maintenant, payez plus tard?», vous pouvez également consulter le site l’agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) : https://www.canada.ca/fr/agence-consommation-matiere-financiere/services/prets/achetez-maintenant-payez-tard.html

Risque 2 : S’endetter pour des achats que vous n’avez pas réellement besoin

À l’ère du commerce en ligne, les consommateurs n’ont jamais été aussi sollicités en une journée. Codes promos, multiplication des publications, offres à durée limitée… Ce sont toutes des stratégies utilisées par l’industrie du commerce en ligne pour susciter des transactions. Des achats qui s’avèrent toutefois plus souvent qu’autrement faits sur le coup de l’impulsivité. Les consommateurs qui sont particulièrement sensibles à ce type de tactiques se retrouvent ainsi bien souvent à faire des achats qu’ils n’avaient pas prévus ni besoin.

Astuce 1 : Compliquez-vous la tâche

Pour éviter de succomber à vos tentations, le meilleur moyen est de complexifier le processus d’achat. En effet, aujourd’hui, une transaction en ligne peut se compléter très rapidement à partir de son téléphone intelligent, d’autant plus si nos informations de paiement se trouvent à portée de main. Ainsi, si un magasin en ligne vous propose d’enregistrer votre numéro de carte de crédit pour vos prochains achats, refusez! Garder vos informations de paiement à distance vous forcera à réaliser quelques étapes supplémentaires avant de finaliser l’achat. Vous levez, vous rendre à votre portefeuille, saisir votre numéro de carte sont autant de moment pour reconsidérer votre achat.

Astuce 2 : Distinguer vos besoins de vos désirs

« En ai-je vraiment de besoin? ». Il s’agit là d’une question que vous devriez toujours vous posez avant d’effectuer un achat que vous n’aviez pas prévu. Vous constaterez que plus souvent qu’autrement, la réponse est non. Pour cela, il faut toutefois être en mesure de distinguer nos besoins de nos désirs. L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) les distingue de la façon suivante :

  • Besoin : Nécessité, obligation, quelque chose d’essentiel à la vie.
  • Désirs : Souhait, envie, quelque chose qui n’est pas essentiel.

En vous posant cette question, vous vous retrouverez à éliminer des achats que vous n’auriez normalement pas faits et contribuerez à préserver votre santé financière.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. N’hésitez pas à faire appel à eux si vous éprouvez des difficultés financières.

Vous éprouvez des difficultés financières et ne savez pas vers qui vous tourner? Sachez que cette situation est très fréquente. Il n’est jamais facile de parler ouvertement de ses finances personnelles, surtout quand ces dernières partent à la dérive. Souvent, les personnes qui se retrouvent dans cette situation hésitent à en parler à leurs proches, font des recherches sur le Web et peuvent tomber sur des soi-disant spécialistes en finances personnelles qui ne font en bout de ligne qu’ajouter à la spirale du surendettement. Alors voici pourquoi vous devriez rapidement faire affaires avec un syndic autorisé en insolvabilité si vous vous retrouver en difficultés financières.

Pour analyser toutes les possibilités

Contrairement à la croyance populaire, faire appel à un syndic en insolvabilité ne veut pas forcément dire faire faillite. En effet, il fait partie des responsabilités légales du syndic autorisé en insolvabilité d’analyser en profondeur votre situation financière et de vous accompagner vers la solution la plus appropriée pour vous. Ainsi, si vous avez avantage à ne pas faire faillite, il vous suggérera divers moyens pour vous en sortir. Il pourrait par exemple vous proposer le dépôt volontaire ou encore la proposition du consommateur.

Ceci dit, il arrive toutefois que la faillite soit bel et bien la meilleure solution pour vous permettre un nouveau départ. Si tel est le cas, rappelez-vous que la Loi sur la faillite et l’insolvabilité n’a pas pour but de vous punir, mais plutôt de vous permettre de repartir à zéro tout en vous reconstruisant une santé financière.

C’est votre assurance honnêteté

Bien que la Loi sur la protection du consommateur vous protège aujourd’hui contre certaines pratiques abusives qui jadis constituaient le modèle d’affaires de certaines entreprises de règlement de dettes, celle-ci ne vous met pas à l’abri des nombreux frais administratifs et de certains conseillers qui perçoivent avant tout vos problèmes financiers comme une bonne occasion d’affaires.

En faisant appel à un syndic en insolvabilité, vous optez pour une assurance honnêteté. Le syndic autorisé en insolvabilité est soumis à un code de déontologie strict et sa rémunération est déterminée en fonction des règles sur la faillite et l’insolvabilité, laquelle est soumise à l’approbation du tribunal.     De plus, la première rencontre visant à évaluer votre situation est généralement offerte sans frais et ne vous engage en rien.

Pour obtenir de bons conseils

Si toutefois vous envisagez faire appel aux services de l’une de ces entreprises, sachez que la loi leur interdit maintenant de facturer des honoraires avant que le dossier ne soit réglé et limite le montant de ceux-ci à 15 % de la réduction de dette obtenue. Assurez-vous toutefois que la firme avec laquelle vous faites affaires détient un permis valide tel qu’exigé par la loi. De plus, ne signez jamais des documents sous pression dès la première rencontre. Prenez plutôt quelques jours pour y réfléchir.

Finalement, gardez en tête qu’il existe d’autres ressources vers qui vous pouvez vous tourner pour demander conseil si vous éprouvez des difficultés sur le plan financier. Les associations coopératives d’économie familiale (ACEF), les institutions financières et les organismes communautaires, par exemple, offrent généralement des consultations budgétaires et des services d’aide aux consommateurs gratuitement.

Ayant votre santé financière à cœur, un syndic autorisé en insolvabilité vous dirigera toujours vers la bonne ressource selon votre situation, d’où l’avantage de le consulter dans un premier temps.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider.

Considérant les données les plus récentes portant sur l’inflation, tout porte à croire que l’été 2021 sera marqué par des prix plus élevés. La pénurie de main-d’œuvre, la hausse des prix des denrées et l’augmentation de la demande pour certains biens et services risquent ainsi de se faire ressentir sur vos factures. De fait, si le déconfinement arrive juste à point pour l’été, il est important que cet enthousiasme ne soit pas pourvu de mégarde sur le plan financier. C’est pourquoi, nous avons souhaité vous offrir quelques conseils afin que vous puissiez profiter de l’été tout en respectant votre portefeuille.

Revoir votre budget. Cet été, il pourrait être judicieux de revoir votre budget de vacances et de sorties. Estimer à la hausse les dépenses que vous avez prévues pourrait vous éviter de mauvaises surprises. Pour ce faire, plusieurs outils s’offrent à vous. L’agence de la consommation en matière financière du Canada a d’ailleurs mis en ligne plusieurs outils intéressants : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire.

Profiter intelligemment. L’été, il est facile de se laisser tenter par un verre sur une terrasse, un restaurant, ou encore une activité et cette année n’y fera pas exception! Plusieurs d’entre nous voudrons rattraper les occasions manquées de la dernière année et serons davantage tentés de dépenser. Définir ses priorités, rester à l’affût de ses dépenses et évaluer les alternatives sont quelques bonnes habitudes à développer pour faire des choix avisés. N’oubliez pas que profiter ne veut pas forcément dire dépenser et que plusieurs activités sont souvent offertes gratuitement durant la période estivale.

Planifier la rentrée. Bien qu’elle puisse paraître encore loin, il est essentiel de garder en tête le retour de la rentrée. En effet, celle-ci représente un budget non négligeable pour les familles puisqu’elle est souvent associée à l’achat de nouveaux matériels scolaires. Ainsi, il est essentiel de maintenir un niveau d’endettement sain durant l’été pour s’assurer que la rentrée à venir ne mettra pas de pressions supplémentaires sur le budget et les dettes familiales.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. N’hésitez pas à faire appel à eux si vous éprouvez des difficultés financières.

En raison de la crise de COVID-19, de nombreuses personnes se retrouvent dans une situation difficile où elles sont obligées de reporter leurs paiements, particulièrement celles qui étaient déjà endettées et qui ont subi une perte de revenus. Par conséquent, elles se demandent si cela aura un impact négatif sur leur cote de crédit. Si vous faites partie de ces personnes, les experts suggèrent de soulever la question auprès de votre institution financière. La bonne nouvelle, c’est qu’à cause de la pandémie actuelle, il est possible de négocier avec votre institution pour retarder certains paiements.

De plus, il est conseillé de consulter votre cote de crédit afin de pouvoir l’améliorer. Contrairement à la croyance populaire, accéder à son dossier de crédit n’affecte pas négativement la cote puisque nous avons droit de la consulter quelques fois par année. Vous pouvez vérifier votre dossier de crédit sur equifax.ca ou sur transunion.ca.

Comment améliorer sa cote de crédit ?

Une cote de crédit faible à de nombreux désavantages et peuvent vous mettre des bâtons dans les roues lorsqu’il est temps de réaliser vos projets personnels, cependant il est possible de redresser votre cote de crédit. Voici quelques conseils pour y arriver :

  • Dresser un budget. Il s’agit de la première étape afin de repartir sur de bonnes bases. Ceci vous permettra de déterminer les raisons derrière votre endettement et vous aidera à ne pas répéter les mêmes erreurs. D’ailleurs, l’agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) a mis en ligne plusieurs outils intéressants afin de vous aider à y parvenir : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire
  • Payer ses factures avant la date limite. Si vous oubliez facilement de le faire, vous pouvez configurer des alertes de paiement ou mettre en place des paiements automatisés à partir de votre compte bancaire le jour de votre paie.
  • Garder un ratio d’endettement inférieur à 30 %. L’ACFC offre un outil pour effectuer le calcul : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/yft-vof/fra/credit-1-7.aspx
  • Utiliser prudemment son crédit. En maintenant le solde de votre carte de crédit en dessous de 50 % de la limite autorisée, vous éviterez une baisse de votre cote de crédit.
  • Payer la totalité de sa carte de crédit à la fin de chaque mois. Comme il a été mentionné précédemment, si vous êtes dans l’incapacité de le faire, il est primordial de consulter votre institution financière afin d’établir une entente de paiement.
  • Démontrer sa stabilité. S’il est possible, montrez à votre créancier que vous êtes stable en demeurant (dans la mesure du possible) à la même adresse et en gardant un emploi stable.

Finalement, peu importe votre situation, si vous avez besoin d’aide pour améliorer vos finances, n’hésitez pas à consulter un syndic autorisé en insolvabilité. Sans porter de jugement par rapport à votre situation, celui-ci sera en mesure d’analyser votre dossier et de vous présenter les différents outils prévus par la loi et vous conseillera au meilleur de ses connaissances.

Selon l’American Psychological Association, l’argent est la source principale de stress chez les adultes et la préparation des impôts est l’élément le plus préoccupant de nos finances. Par conséquent, nous sommes nombreux à appréhender cette période de l’année. En effet, la préparation des impôts peut être difficile et frustrante pour de nombreuses raisons, telles que la crainte de produire une déclaration erronée, les contraintes de temps ou encore l’inquiétude de recevoir une lettre du fisc, réclamant un montant à rembourser.

Les dettes fiscales (ou dettes d’impôts) sont malheureusement très courantes au Québec, particulièrement auprès des travailleurs autonomes, des entrepreneurs et des personnes ayant plusieurs emplois. Si vous vous retrouvez dans cette situation, n’ignorez pas vos dettes. Il existe plusieurs options pour vous en sortir :

  1. Négocier une entente de remboursement

Que ce soit avec Revenu Québec ou avec l’Agence du revenu du Canada (ARC), il est possible de prendre des ententes de paiements pour étaler le remboursement des dettes d’impôts sur plusieurs mois. Toutefois, il est important de noter qu’il y a des frais d’intérêts, ce qui augmentera le total de votre facture. De plus, il faut s’assurer d’être capable de respecter les conditions de l’entente, puisque Revenu Québec et Revenu Canada se réservent le droit d’annuler l’entente de paiement sans préavis, d’exiger immédiatement le paiement complet de tout solde impayé et d’intenter des recours légaux si cela n’est pas le cas.

Pour plus d’informations auprès de l’Agence du revenu Canada, il est possible de parler à un agent au numéro suivant : 1-888-863-8661. Ils offrent également accès à un calculateur pour entente de paiement, qui permet de déterminer si vous êtes financièrement apte à payer votre dette, selon votre situation. En ce qui concerne Revenu Québec, plus d’informations sont disponibles sur la page des ententes de paiements échelonnés.

  1. Déposer une proposition de consommateur

Une proposition de consommateur est une procédure administrée par un syndic autorisé en insolvabilité (SAI) qui permet de rembourser seulement un pourcentage de vos dettes et/ou de rééchelonner le montant de la dette. Toutefois il est important de respecter les engagements et ne pas manquer les paiements.

  1. Déclarer faillite

Déclarer une faillite personnelle est une procédure de dernier recours. Il s’agit d’une décision qui peut être très difficile à prendre. Néanmoins, il faut savoir que de nombreuses personnes décident de déclarer faillite. En 2020, plus de 43?000 dossiers d’insolvabilité ont été déposés au Québec. Pour une bonne partie de ces personnes, repartir à zéro enlève un poids immense de leurs épaules.

Peu importe votre situation et le montant que vous devez rembourser, sachez qu’un syndic autorisé en insolvabilité est en mesure d’évaluer votre situation financière afin de vous proposer des solutions adaptées et ainsi vous accompagner vers votre réhabilitation financière. Il est très important de consulter un syndic AVANT que les autorités fiscales aient débuté leurs mesures de perception, qui vont de la saisie du compte bancaire à l’hypothèque légale sur les biens personnels. Dans la grande majorité des cas, la première consultation avec un syndic autorisé en insolvabilité est gratuite. Vous pouvez trouver un syndic dans votre région ici.

Le deuil se vit de façon différente chez chaque personne, toutefois il reste difficile pour tous. Il s’agit d’un moment précaire, où souvent les sentiments se bousculent et il est facile de perdre ses repères. À cela s’ajoutent les responsabilités financières : la liquidation de la succession, la police d’assurance-vie à percevoir et dans certains cas, des dettes à rembourser. Si des problèmes financiers font partie de l’équation, il peut être difficile de savoir par où commencer et quelles décisions prendre. En effet, les actes posés lors d’une liquidation de succession sont souvent irréversibles et « peuvent engager la responsabilité de l’administrateur de la succession et des héritiers », ce pourquoi il est important de vérifier au préalable la valeur des actifs et le niveau d’endettement afin de prendre des décisions éclairées. Pour nous aider, nous avons effectué une entrevue avec Samuel M. Gignac, président du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec.

 

Est-ce que les dettes d’un proche deviennent obligatoirement notre responsabilité lors d’une succession?

Pas du tout! Mais, lorsqu’un proche décède, il faut faire preuve de diligence, car à titre de successible certaines responsabilités nous incombent. Dans les 6 mois suivant le décès, on doit notamment établir et publier aux registres appropriés un inventaire des biens et des dettes du défunt. Attention! le décès d’un individu peut engendrer des dettes fiscales importantes, car, règle générale, le décès entraine une disposition présumée de tous les biens.

Si l’on est réputé avoir accepté une succession qui s’avère insolvable, on ne devient pas automatiquement responsable personnellement des dettes du défunt. Toutefois, dans ces circonstances, il devient impératif de consulter un professionnel tel un syndic autorisé en insolvabilité.

 

Quelles sont nos options lorsque la succession est déficitaire?

Si la valeur des dettes est plus importante que la valeur des actifs, on peut simplement refuser la succession en publiant un avis notarié à cet effet ou consulter un syndic autorisé en insolvabilité en vue du dépôt d’une procédure sous la LFI.

Dans le cas d’une succession où il y a peu d’actifs et des créanciers institutionnels, le refus de la succession est souvent la méthode la plus simple et la moins couteuse, pour s’acquitter de nos obligations comme successible.

Toutefois, si le défunt insolvable était copropriétaire d’une résidence, d’un immeuble ou d’une société par actions avec un vivant, si le décès entraine le partage d’un patrimoine familial ou si certains des actifs du défunt requièrent une attention particulière dans leur réalisation, il est préférable de consulter un SAI. Le dépôt de procédures sous la LFI permet d’encadrer la réalisation des biens du défunt et la distribution du produit de leur réalisation aux créanciers. D’ailleurs, lors de la faillite d’une succession les successibles qui ont payé des dépenses funéraires raisonnables peuvent être remboursés en priorité sur les autres créanciers.

 

Selon une croyance populaire, les créanciers ont droit d’encaisser une police d’assurance-vie si une succession est déficitaire, est-ce le cas?

Le produit d’une police d’assurance-vie appartient au bénéficiaire désigné par le défunt.

Dans le cas où le défunt n’a pas désigné de bénéficiaire auprès de sa compagnie d’assurance-vie ou s’il a désigné ses héritiers légaux comme bénéficiaires, c’est à la succession que revient le produit de l’assurance-vie, qui constitue alors un bien de la succession devant être inscrit à l’inventaire.

Si la succession est refusée, le produit de l’assurance-vie sera pris en charge par le service des biens non réclamés de Revenu Québec. Alors qu’advenant la faillite de la succession, le produit de l’assurance-vie sera remis au syndic pour être distribué aux créanciers selon l’ordre de collocation établi par la LFI.

 

Prévenir plutôt que guérir

Les Canadiens de 50 ans et plus sont de plus en plus insolvables. Avec la pandémie actuelle, la plupart ont vu leur part d’insolvabilité grimper jusqu’à 31,4 %. Par ailleurs, lorsque les héritiers ignorent l’historique financier de leurs proches, la succession devient beaucoup plus compliquée, d’où l’importance de parler ouvertement d’argent le plus tôt possible. Ceci étant dit, cela peut s’avérer être compliqué, notamment car ce sujet est souvent tabou pour beaucoup de Québécois.

 

Comment peut-on être prévoyant en amorçant un dialogue sur les finances personnelles avec nos proches afin d’éviter de futurs problèmes de succession? 

Il s’agit effectivement d’un sujet difficile à aborder. Les problèmes financiers sont souvent une source d’embarras que les parents ne souhaitent pas aborder avec leur descendance. Même s’il n’existe pas de recette toute faite, les successibles ont tout avantage à aborder la question des finances avec leurs proches de leur vivant. En plus de permettre une planification adéquate sur le plan fiscal, cela permet souvent de voir venir les problèmes et de les régler avant qu’il ne soit trop tard.

 

Quelles sont vos options si vous êtes endettés et que vous ne voulez pas que vos proches héritent d’une succession déficitaire?

Consultez un SAI! En plus d’être un spécialiste des problèmes d’endettement, le SAI est le seul professionnel autorisé à déposer des procédures prévues à la loi sur la faillite en l’insolvabilité pouvant vous libérer de vos dettes.

Pour trouver et consulter un syndic autorisé en insolvabilité près de chez vous, n’hésitez pas à consulter le lien suivant : https://www.ic.gc.ca/app/scr/tds/web/

La première consultation est souvent gratuite, en plus d’être sans obligations.

Le mois de janvier est souvent synonyme de bonnes résolutions. Après une année particulièrement mouvementée comme celle que nous venons de terminer, il est primordial de prendre du recul face à ses finances et de les mettre en ordre. Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec souhaite vous rappeler quelques principes de bonne gestion financière qui vous permettront d’amorcer l’année du bon pied :

Revoir votre budget : Bien que faire un budget ne soit probablement pas votre passe-temps favori, il s’agit de la base d’une saine planification financière. Le début d’année est un moment opportun pour faire le point sur vos dépenses et vous fixer des objectifs réalisables. Pourquoi ne pas en profiter pour réduire vos dettes en établissant un plan de remboursement de celles-ci? N’oubliez pas que votre budget est évolutif et devrait s’adapter à vos changements de situation rencontrés au cours de l’année (ex. : déménagement, arrivée d’un enfant, achat d’une nouvelle voiture). Un budget pourra également vous être utile si vous avez touché en 2020 à la PCU ou à la PCRE. Selon vos finances, il serait possible que vous ayez à rembourser des trop-perçus. Pour ce faire, plusieurs outils peuvent s’offrir à vous. L’agence de la consommation en matière financière du Canada a d’ailleurs mis en ligne plusieurs outils intéressants : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire

Mieux dépenser : Nous devons constamment faire face à la tentation d’effectuer des nouveaux achats, particulièrement en ce moment lorsqu’elle peut s’avérer être une « activité thérapeutique » avec le confinement. C’est pourquoi il est important de garder à l’esprit qu’avoir de saines habitudes financières passe également par la manière dont nous consommons. Il peut donc devenir pertinent de développer quelques réflexes simples, par exemple de se questionner si l’achat de tel ou tel article est réellement nécessaire, d’évaluer s’il est au-dessus de nos moyens ou tout simplement de faire une liste de ce dont nous avons réellement besoin. En tant que consommateur plus avisé et plus conscientisé, vous éviterez bien des dépenses inutiles qui finissent par vous coûter très cher une fois qu’elles sont toutes mises ensemble.

Épargner : Dépenser de l’argent est généralement plus facile qu’en amasser. Pourtant, épargner a plusieurs bénéfices. Ça vous permet de construire un fonds d’urgence afin de faire face aux imprévus de la vie comme ceux vécus en 2020, d’économiser en vue de votre retraite ou tout simplement de pouvoir vous investir dans vos projets de vie sans avoir à trop vous endetter. Bien que nous sommes d’avis qu’une épargne correspondant minimalement à 10 % de votre revenu représente une bonne pratique, il est important de déterminer votre montant d’épargne idéal et réaliste en fonction de votre situation. N’oubliez pas qu’en termes d’épargne, la régularité est également un facteur de succès.

Parler d’argent : Bien gérer son argent, ça s’apprend?! Nous sommes d’avis qu’il n’est jamais trop tôt pour développer de bons réflexes d’où l’importance de conscientiser vos enfants aux questions d’argent en adaptant le discours en fonction de leur âge. Pour en apprendre davantage sur les sujets que vous pouvez aborder avec vos enfants, lisez notre article : https://conseilsyndic.com/pourquoi-et-comment-dois-je-conscientiser-mon-enfant-aux-questions-dargent/

Rencontrer un syndic autorisé en insolvabilité : Finalement, si vous n’arrivez pas à reprendre le dessus sur vos finances, ne laissez pas la situation perdurer. Commencez par admettre votre problématique et n’hésitez pas à obtenir l’aide d’un syndic autorisé en insolvabilité. Le syndic autorisé en insolvabilité analysera votre dossier, vous informera des diverses possibilités et vous guidera afin de prendre les meilleures décisions pour ainsi vous libérer de vos tourments financiers. Vous pouvez trouver un syndic autorisé en insolvabilité ici : https://www.ic.gc.ca/app/scr/tds/web/?lang=fre

Sur ce, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec vous souhaite une bonne année 2021, rempli de succès financier.

Selon l’agence fédérale, le ratio d’endettement des ménages canadiens s’élevait en moyenne à 170,7 % au troisième trimestre de 2020. Il s’agit d’un bond de 7,9 % comparativement au semestre précédent. Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) se sent interpellé et souhaite intervenir pour éviter que plus de personnes soient entrainées dans une spirale d’endettement.

En bonne partie, cette situation est attribuable aux pertes d’emplois provoquées par la pandémie de COVID-19. « L’encours de la dette sur le marché du crédit a augmenté de 1,6 % au troisième trimestre, pendant que le revenu disponible des ménages diminuait de 3,1 % », indique l’Agence.

Afin de mieux se préparer pour faire face aux mois à venir, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité recommande tout simplement de recourir à la bonne vieille méthode de gestion des finances personnelles, soit la réalisation d’un budget détaillé. Cet outil fort simple à remplir permettra aux consommateurs inquiets de leurs situations financières d’ajuster leurs dépenses en fonction de leurs revenus.

Pour les Canadiens qui ont touché à la PCU cette année, il sera d’autant plus important d’effectuer un budget, afin d’éviter, en 2021, un stress financier causé par les impôts sur les prestations.

Sur le Web, les consommateurs peuvent aisément trouver des outils de calcul pouvant les aider à effectuer leur budget et notamment sur le site de l’Agence de la consommation en matière financière à l’adresse suivante www.canada.ca/fr/services/finance/gerer

Sur ce, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec vous souhaite un joyeux temps des fêtes et une belle année 2021 remplie de santé financière!

D’ordinaire synonyme d’effervescence économique pour le commerce de détail et l’industrie du loisir, la période des Fêtes représente une part importante du chiffre d’affaires de plusieurs entreprises. Exceptionnellement, cette période risque fort de ne pas apporter les recettes habituelles pour un bon nombre de commerces.

Certains signes démontrent déjà cette tendance. Bien que des consommateurs aient entamé leurs achats, il est inquiétant de voir qu’à ce moment de l’année, la reprise des PME a régressé.

Actuellement, la pandémie et ses restrictions, l’inflation du coût des marchandises et la diminution des revenus disponibles constituent les trois facteurs ayant un impact direct sur les dépenses du temps des Fêtes.

Et si, au Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec, nous avons l’habitude de vous mettre en garde contre les abus financiers du temps des Fêtes, nous croyons encore plus judicieux cette année de vous inviter à la prudence, mais tout en encourageant les entreprises d’ici qui cherchent par tous les moyens à passer à travers cette crise.

Selon un sondage mené par la firme Léger, 31 % des Québécois vont se montrer plus économes pour la période de Fêtes 2020, expliquant cette décision par le fait qu’il y aura moins de célébrations, et 42 % envisagent de moins dépenser en raison de finances plus restreintes.

Avec les circonstances actuelles et les mesures sanitaires en place, de nombreux consommateurs se tourneront vers le commerce en ligne pour faire leurs achats des Fêtes. Comme parfois les prix peuvent être plus attrayants sur des sites hors Canada, il sera tentant de faire des achats transfrontaliers en ligne. Cela nous éloigne alors de la stratégie de l’achat local.

Il n’existe pas de définition officielle pour l’achat local, mais en gros, il s’agit de prioriser les achats auprès d’entreprises dont les intérêts économiques sont au Québec et au Canada. Que ce soit des petits commerces indépendants, des entreprises qui manufacturent des produits au Québec, ou de grandes entreprises qui sont des citoyens corporatifs importants et qui génèrent de l’emploi, ils sont tous des acteurs considérables pour la santé de l’économie québécoise. Ce sont ces entreprises qui stimuleront notre reprise économique.

Alors s’il y a un mot d’ordre à retenir pour les dépenses des Fêtes 2020, et ce même si elles seront plus tranquilles que par les années passées, il y a toujours moyen de faire en sorte que les sommes dépensées génèrent des retombées positives pour les commerces d’ici. Des commerces qui en ont bien besoin.

Les entreprises québécoises de toutes tailles sont durement touchées par la pandémie de COVID-19. Plusieurs d’entre elles ont dû couper leurs activités, mettre à pied des employés, et/ou se placer à l’abri de créanciers.

Avec la situation économique difficile, les experts anticipaient que le nombre de défaillances d’entreprises s’aggraverait durant le second semestre de 2020 jusqu’au début de 2021. Malgré cela, le nombre de faillites a diminué comparativement à l’année dernière. De plus, selon un sondage effectué par l’Institut de recherche sur les PME (INRPME) et la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ), 82 % des entreprises québécoises ont affirmé n’avoir aucune crainte par rapport à la faillite.

Nous avons effectué une entrevue avec Samuel M. Gignac, président du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec afin qu’il nous éclaire par rapport à cette situation contradictoire.

 

M. Gignac, selon vous, pourquoi le nombre de faillites chez les entreprises a diminué de presque 50% entre mars et juillet par rapport au même moment l’année dernière, et ce, malgré la pandémie?

Avec l’annonce de l’état d’urgence sanitaire du gouvernement, plusieurs intervenants économiques ont mis en place des mesures d’allégements financiers destinées aux entreprises. On pense à des moratoires sur les remboursements d’emprunts, au report de certains paiements à faire au gouvernement. Aussi, la fermeture des tribunaux et la mise en place du télétravail ont ralenti, voire stoppé les procédures de recouvrement de part et d’autre.

Au final, je pense que la baisse du nombre de faillites du printemps qui se poursuit actuellement est beaucoup liée à la baisse de l’activité économique en lien avec le confinement et les allégements financiers et la retenue des actions de collections. Une faible proportion des entreprises sortira gagnante de la crise sanitaire.

 

Est-ce que vous prévoyez un retour du balancier à court ou moyen terme?

Je pense qu’à court terme les dossiers d’insolvabilité des secteurs directement touchés par le confinement vont augmenter; la restauration, le secteur du tourisme, l’événementiel.

Historiquement, quand il y a une récession, c’est à la reprise économique qu’on voit le plus grand nombre d’insolvabilités. Avec la reprise économique, la patience des institutions financières et des agences du revenu s’amenuise et c’est souvent à ce moment qu’on décide de « tirer sur la plug » et de rappeler les prêts en défaut. Lors de la reprise de l’activité économique, les entreprises mettent donc en place les plans qu’ils ont faits durant la période de récession et c’est souvent à ce moment qu’ils réalisent qu’ils n’auront pas les facilités de crédit nécessaire à la reprise des affaires.

On voit que plusieurs grandes entreprises du domaine de la vente au détail se sont déjà protégées de leurs créanciers. Certaines profitent peut-être de la pandémie pour apporter des changements dans leurs modèles d’affaires. La pandémie a accéléré une transformation déjà engagée vers le commerce en ligne. À moyen – long terme, peut-être que les propriétaires d’immobilier commercial vont devoir se réinventer également devant l’engouement pour le télétravail.

 

Avez-vous des conseils pour les entreprises qui éprouvent des difficultés financières ou anticipent en éprouver dans les mois à venir?

Si vous pensez vous retirer du marché en tout ou en partie, consultez un SAI pour explorer les possibilités de réorganisation. Annulation de baux, transfert de contrats, impacts personnels, etc.

Rester à l’affût des mesures gouvernementales dont elles pourraient profiter. Les gouvernements ont mis en place des programmes d’aide sans précédent, les entreprises en difficulté devraient chercher à en tirer parti au maximum. Plusieurs bureaux comptables ont mis en place des vieilles sur les programmes gouvernementaux et certains proposent même de préparer ou de réviser votre dossier. Soyez en contact avec vos comptables et votre banquier et n’hésitez pas à les solliciter si vous avez des questions.

Pour les entreprises qui ont des problèmes de liquidités, elles devraient dresser un budget de caisse hebdomadaire pour faire correspondre les entrées et les sorties de fonds et voir les embuches à l’horizon et ainsi réagir en amont. Le budget de caisse est un outil simple qui peut servir à poser un diagnostic sur la viabilité de l’entreprise.

Si vous constatez que vos facilités de crédit s’épuisent, avant de retarder des paiements comme les remises de taxes gouvernementales ou les paiements de retenues à la source, contactez un syndic. Il vous expliquera les outils à votre disposition pour résoudre vos problèmes financiers et pourra regarder avec vous l’impact des problèmes de votre entreprise sur votre situation personnelle.

 

Quelles sont les meilleures solutions qui s’offrent alors à ces entreprises en difficulté?

Il y a autant de solutions qu’il y a d’entreprises, mais avant de penser au plan de match, on se pose généralement les trois questions suivantes :

  1. Est-ce que le propriétaire de l’entreprise a le désir de poursuivre les opérations ?
  2. Est-ce que l’entreprise bénéficie encore de la confiance de ses bailleurs de fonds ?
  3. Est-ce que le modèle d’affaires de l’entreprise est viable ?

Ces questions permettent d’évaluer si on se dirige vers une réorganisation de l’entreprise ou vers sa liquidation. La liquidation implique généralement une faillite, alors que la réorganisation peut impliquer un avis d’intention de faire une proposition concordataire à ses créanciers.

Si une entreprise envisage de se retirer des affaires ou de procéder à une réorganisation, elle devrait contacter un syndic autorisé en insolvabilité.

Vous savez, seuls les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls qui peuvent, selon la Loi, déposer les procédures qui permettront à une entreprise de se placer sous la protection de Loi sur la faillite et l’insolvabilité et ainsi suspendre toutes procédures de saisie à son égard.

 

Pour trouver et consulter un syndic autorisé en insolvabilité près de chez vous, consulter le lien suivant :

https://www.ic.gc.ca/app/scr/tds/web/