Les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider!

Lorsque l’on pense au métier de syndic autorisé en insolvabilité, les mots « comptabilité », « finance », et « droit » ne sont jamais loin. Souvent oublié, la notion « d’aide » joue également une place importante dans le métier de syndic autorisé en insolvabilité. En effet, les syndics autorisés en insolvabilité trouvent des solutions à des problèmes financiers complexes, mais parviennent également à soutenir des gens qui traversent des périodes difficiles.

En bout de ligne, qu’il s’agisse d’aider un individu avec des difficultés financières personnelles ou un entrepreneur qui rencontre des problèmes avec son entreprise, le syndic autorisé en insolvabilité est là pour eux.

« Dans le cadre de notre pratique régulière, nous avons pu souvent constater que les individus se referment sur eux même lorsqu’ils font face à des difficultés financières. Le stress, l’angoisse et la honte ressentie face à la situation vécue sont les principales raisons de ce comportement. Puisqu’ils ont rarement l’occasion de discuter de leur situation avec leurs proches, nous sommes à leur écoute et faisons preuves d’empathie », explique Pascal Gagnon, président du conseil d’administration du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec.

« Au travers de nos discussions, nous nous assurons d’analyser l’ensemble des problèmes de manière rationnelle et de trouver des solutions adaptées à leurs besoins », renchérit-il.

Les rencontres de consultations budgétaires amènent parfois le syndic autorisé en insolvabilité à découvrir des problèmes importants sous-jacents aux difficultés financières d’une personne, tels que la dépendance au jeu, la violence conjugale et la pauvreté. Dans ces cas, le syndic autorisé en insolvabilité redirige les personnes vers des organismes et des ressources spécialisées qui leur apporteront du soutien.

« Il faut souvent le rappeler, le syndic autorisé en insolvabilité est avant tout là pour aider les gens à régler leurs problèmes financiers et non pas pour les juger », termine M. Gagnon.

Récemment, Groupe Capitales Médias (GCM) a pris de nombreuses personnes par surprises en annonçant sa décision de se placer sous la Loi de la faillite et l’insolvabilité (LFI). Cette décision, fort médiatisée compte tenu des enjeux que cela soulève concernant le monde de la presse écrite et du journalisme en général, peut aussi soulever de nombreux questionnements quant à l’utilisation de la LFI comme mécanisme de redressement.

Annuellement, de nombreuses organisations ont recours à cette loi. Pour bien en comprendre les raisons, le président du conseil d’administration du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec, M. Pascal Gagnon, a accepté de répondre à quelques questions afin d’amener un certain éclairage sur cette pratique.

En quelles circonstances une entreprise, tout comme GCM, peut décider de se placer sous la protection de la Loi avec les créanciers?

« La loi sur la faillite et l’insolvabilité (LFI) prévoit une mesure d’urgence qui s’appelle l’avis d’intention de faire une proposition. Cette mesure d’urgence permet d’arrêter les saisies et procédures d’exécution des créanciers. L’entreprise aura ensuite 30 jours pour déposer une proposition à ses créanciers ou bien obtenir une prorogation de délai de la part du tribunal. Dans le jargon populaire on réfère souvent à l’avis d’intention par “se placer sous la protection de la loi des créanciers”. »

Est-ce qu’une organisation peut se relever d’une pareille décision?

« Oui. L’objectif est le dépôt d’une proposition qui sera négociée avec les créanciers. Les termes de la proposition seront présentés par l’entreprise débitrice par l’entremise du syndic autorisé en insolvabilité. Les créanciers devront voter avec une majorité en nombre et en valeur monétaire de 2/3 pour que la proposition soit acceptée. Si les créanciers n’acceptent pas les termes proposés, il y aura la possibilité de négocier pour en arriver à une entente. Toutefois, si aucune entente ne survient et qu’ultimement la proposition est rejetée par les créanciers, il y aura une faillite réputée. »

Y aurait-il eu d’autres stratégies en mettre en place?

« La LFI offre une panoplie d’outils pour l’entreprise débitrice. Notamment permettre un mécanisme de résiliation de baux ou de contrats qui pourraient être contraignants et nuire à la réorganisation de l’entreprise. La LFI prévoit également la possibilité de mettre en place un financement temporaire avec l’autorisation du tribunal ou bien de vendre des biens non utiles aux opérations, toujours avec l’approbation du tribunal. »

Est-ce qu’en agissant plus rapidement, une organisation peut éviter de se placer sous la protection de la Loi?

« Il est recommandé de consulter un syndic autorisé en insolvabilité dès les premiers signes avant-coureurs de difficultés financières. Le syndic est un professionnel qui détient des compétences et des connaissances du milieu des affaires et de la gestion des entreprises qui peuvent aider les entreprises débitrices à naviguer pendant les périodes difficiles. En évaluant la situation financière de l’entreprise, le syndic pourra établir les options possibles. »

Un syndic autorisé en insolvabilité peut-il avoir un rôle à jouer dans un contexte de redressement?

« Le SAI, étant un professionnel objectif et impartial, pourra assister une entreprise débitrice dans chacune des étapes d’une réorganisation, que ce soit au niveau de l’analyse des états de prévisions d’encaisse, de préparation de rapports, de rédaction d’une proposition aux créanciers et de la négociation de celle-ci. »

Pour trouver un syndic autorisé en insolvabilité ou pour en apprendre davantage, consulter le site Web du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec à l’adresse suivante : conseilsyndic.com

Après avoir passé de belles vacances, qui ont été pour plusieurs synonyme de dépenses supplémentaires, il est venu le temps de passer en mode : rentrée scolaire. Dépendamment de l’âge de vos enfants, ça peut vouloir dire renouveler la garde de robe, acheter les livres et le nouveau matériel scolaire, et parfois même devoir se procurer une tablette ou un ordinateur. À cela vient s’ajouter, les frais supplémentaires pour les programmes spécialisés, les équipes sportives, les instruments de musique et ainsi de suite.

Bref, la rentrée scolaire, tout comme la période des fêtes, est plus souvent qu’autrement synonyme de grosses dépenses supplémentaires. Voilà pourquoi nous avons voulu vous rappeler quelques conseils pour passer au travers cette période tout en évitant, ou à tout le moins en limitant, l’endettement.

 

  • Comme dans tout budget, il est important de noter l’ensemble des dépenses prévues, c’est-à-dire la liste des fournitures scolaires à renouveler incluant la garde-robe. En plus de vous faire gagner du temps, cette simple stratégie permet de mieux évaluer le budget global consacré à la rentrée. Si vous y prenez à l’avance, vous pourrez même mettre de l’argent de côté afin de payer les achats en argent comptant, plutôt qu’avec une carte de crédit.

 

  • Quand c’est possible, il est aussi conseillé d’engranger les dépenses reliées à la rentrée plusieurs semaines à l’avance afin de répartir les sorties d’argent dans le temps. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir apparaître du matériel scolaire dans les grands magasins dès la première semaine des vacances de la construction. Toutefois, il ne faut pas faire l’erreur d’en acheter plus : le but est d’étaler les dépenses dans le temps, non pas d’en créer davantage.

 

  • Soyez rationnel! Bien qu’il soit difficile de résister à la propension de toujours vouloir acheter des marques, il est important de faire des choix logiques qui respectent avant tout votre capacité de payer et l’usage que vos enfants feront de vos achats.

 

Si vous éprouvez des difficultés financières, les syndics autorisés en insolvabilité là pour vous aider!

Nous entendons fréquemment parler du taux d’endettement des ménages et de la pression que cela peut engendrer. Toutefois, les difficultés financières touchent également les entreprises. Nous avons donc souhaité revenir sur les principales raisons pouvant mener à une faillite commerciale :

  • Le manque de liquidité :

Réel nerf de la guerre, la saine gestion des liquidités est essentielle à la survie d’une entreprise. Même en période de croissance, une gestion non optimale des liquidités peut mettre une pression importante sur l’entreprise. Plusieurs indicateurs tel qu’un délai plus long avant de payer vos créanciers, le retard du paiement des déclarations statutaires fiscales faute de liquidité ou encore l’augmentation de votre ratio d’endettement peuvent être des signes précurseurs d’un problème sous-jacent plus important. Il est donc essentiel de rester alerte.

 

  • La perte d’un gros contrat :

Malheureusement, dans le monde des affaires, rien n’est acquis. Nous avons vu des entreprises rentables tout perdre car leur portefeuille de clients n’était pas diversifié. Bien qu’avoir un gros contrat puisse être intéressant, il est essentiel de gérer efficacement le risque rattaché à la perte de celui-ci. Les raisons pouvant mener à la perte d’un gros contrat sont multiples. Des retards de production fréquents, une diminution de la qualité des produits et services, une forte concurrence ou encore des problèmes financiers provenant de votre client sont des exemples de raisons possibles.

 

  • Poursuite et mesure de saisie/exécution par les créanciers:

La démarche de faillite n’est pas forcément initiée par les propriétaires des entreprises. En effet, si vous devez plus de 1 000 $ et avez cessé de faire face à vos obligations financières, l’un de vos créanciers peut présenter une requête en faillite contre votre compagnie. Vous pourrez contrer cette requête, soit en contestant la dette envers ce créancier, en démontrant à la cour que vous avez les moyens de payer vos obligations financières ou en présentant une proposition à l’ensemble de vos créanciers. Sinon, votre compagnie risque fort d’être déclarée en faillite par le tribunal.

 

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. En cas de difficultés financières, faites appel à eux.

 

À l’approche des beaux jours d’été et des vacances scolaires, nous avons souhaité vous offrir quelques conseils pour que vous puissiez profiter de l’été tout en respectant votre portefeuille.

 

  • Économiser pour mieux dépenser. Après une année de dur labeur, beaucoup de travailleurs sont tentés de dépenser sans compter lors de leurs vacances. Ce laisser-aller dans la gestion des finances personnelles peut mener à des situations néfastes où le travailleur se retrouve avec des dettes sur plusieurs années.
    C’est pourquoi, nous vous conseillons de ne jamais payer vos vacances à crédit, et ce même si cette tendance est à la hausse. Afin de profiter de vos vacances sans soucis, il vous suffit d’établir un budget réaliste de vacances et d’économiser le montant nécessaire avant votre départ.

 

  • Réajuster votre budget. L’été, il est facile de se laisser tenter par un verre sur une terrasse, un restaurant, ou encore une activité de plein air lorsque le soleil est de la partie. Bien qu’individuellement ces montants puissent paraître insignifiants, la somme de ceux-ci peut rapidement faire une différence dans votre budget quotidien.
    Si vous êtes du genre à profiter des beaux jours de l’été, nous vous conseillons de réajuster votre budget pour ne pas avoir de mauvaises surprises à la fin du mois. De plus, n’oubliez pas que profiter ne veut pas forcément dire dépenser. En effet, plusieurs activités gratuites sont souvent organisées durant la période estivale.

 

  • Planifier la rentrée. Bien qu’elle puisse paraître encore loin, il est essentiel de garder en tête le retour de la rentrée. En effet, celle-ci représente un budget non négligeable pour les familles puisqu’elle est souvent associée à l’achat de nouveaux matériels scolaires. Ainsi, il est essentiel de maintenir un niveau d’endettement sain durant l’été pour s’assurer que la rentrée à venir ne mettra pas de pressions supplémentaires sur le budget et les dettes familiales.

 

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. En cas de difficultés financières, faites appel à eux.

 

En tant que syndic autorisé en insolvabilité, nous demeurons très proches du monde des affaires. Ainsi, lorsque votre entreprise fait face à des difficultés financières, nous sommes là pour vous donner l’heure juste. Parfois ces difficultés arrivent à un moment où nous les attendons le moins, comme en période de croissance. C’est pourquoi nous avons souhaité rappeler quelques principes à respecter lorsque votre entreprise a le vent dans les voiles.

 

  • S’assurer du maintien de la qualité de vos produits ou services

En période de croissance accélérée, les entreprises doivent produire plus pour répondre à la demande. Parfois, cette production supplémentaire se fait au dépend de la qualité du produit ou du service. Cette situation peut entraîner une perte de réputation pour l’entreprise et ultimement une diminution des ventes.

 

  • Bien planifier les dépenses supplémentaires

Au-delà de l’acquisition de nouveaux équipements, il est essentiel de s’assurer que l’ensemble des dépenses supplémentaires sont planifiées, y compris celles auxquelles on ne pense pas toujours. À titre d’exemple, nous pouvons mentionner les frais de formation suite à l’acquisition d’une nouvelle machinerie.

 

  • Prévoir adéquatement vos fonds de roulement

En période de croissance, vos délais de production peuvent s’accroître. Ainsi, il est essentiel de s’assurer que l’entreprise a les liquidités nécessaires pour payer ses fournisseurs, et ce, même si votre produit ou service n’est pas encore vendu aux clients.

 

  • Déterminer votre rythme de croissance adéquate

Nous sommes parfois confrontés à des commerces qui ont décidé d’ouvrir de nombreux points de service de manière simultanée. Risquée, cette situation ajoute une pression importante sur l’entreprise en ce qui concerne la gestion des stocks et de la liquidité.

 

Bref en période de croissance accélérée, le nerf de la guerre demeure la liquidité. Vous rencontrez des difficultés financières, n’hésitez pas à rentrer en contact avec un syndic autorisé en insolvabilité afin d’avoir l’heure juste le plus rapidement possible. Des solutions autre que la faillite peuvent s’offrir à vous.

 

Apprenez-en plus ici : https://conseilsyndic.com/les-solutions-aux-entreprises/des-outils-pour-vous-aider/

La période des impôts peut être stressante pour plusieurs d’entre nous. Personne ne veut se retrouver face à un impôt surprise à payer. Ainsi, nous avons souhaité faire un retour sur les éléments à savoir en lien avec les impôts et l’insolvabilité.

 

Élément #1 : Pour ne pas avoir de mauvaise surprise sachez reconnaître un changement de situation qui pourrait avoir un impact sur le montant d’impôt à payer.

Il est important de se questionner le plus tôt possible si vos changements de situation en cours d’année vont avoir des répercussions sur votre impôt à payer.  La retraite, une augmentation salariale, le commencement d’une carrière de travailleur autonome font partie des situations fréquentes ayant un impact que nous rencontrons.

« Le travailleur autonome qui était auparavant salarié doit réaliser qu’il a désormais la responsabilité de gérer lui-même ses retenues d’impôt ou autres ainsi que de percevoir et transmettre les taxes de vente qu’il a touchées », indique Pascal Gagnon, président du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec.

En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre comptable afin de pouvoir ajuster le tir le plus rapidement possible. Il pourrait vous suggérer de mettre de l’argent de côté ou faire des acomptes provisionnels auprès de l’Agence du revenu.

 

Élément #2 : Ne retardez pas vos paiements.

Malheureusement, nous sommes parfois confrontés à des situations où le report de paiement des impôts à entrainer parfois le paiement du double en pénalité et intérêt du montant initial. Même si sur le coup vous manquez de liquidité pour payer vos impôts, attendre constamment ne donnera rien de bon!

Dans des cas plus graves, le Fisc peut aller jusqu’à geler votre compte bancaire, vous mettant ainsi dans une mauvaise posture. SI vous avez de la difficulté, les syndics autorisés en insolvabilité peuvent vous aider à structurer un budget, mais également à restructurer vos dettes.

 

Élément #3 : N’hésitez pas à contacter les instances gouvernementales.  

Lorsque l’on se trouve devant une facture d’impôt imprévue, la première chose à faire est de communiquer avec les instances gouvernementales. En effet, il pourrait s’agir d’une erreur.

« Contrairement à ce que l’on croit, le gouvernement aime mieux une entente à l’amiable que d’avoir à saisir un bien. On peut suggérer un plan d’étalement des paiements qui conviendra aux deux parties. De plus, l’impôt dû est une dette non garantie et, en cas de faillite, le gouvernement n’est pas un créancier privilégié. La dette sera donc effacée », précise M. Gagnon.

 

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. En cas de difficultés financières, faites appel à eux.

Le métier de syndic autorisé en insolvabilité est un métier passionnant. Pourtant, il s’agit d’une carrière souvent peu considérée. La raison : la profession est complètement méconnue!

Parmi les membres du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec, certains sont devenus syndic autorisé dans la vingtaine, d’autres dans la trentaine et certains même dans la quarantaine. Ayant choisi cette carrière par concours de circonstances, par opportunités ou par réelle passion, nos membres considèrent que la profession de syndic a beaucoup à offrir et pour plusieurs raisons.

 

  • Un quotidien non routinier

« Il n’y a pas une journée qui se ressemble. Le temps est partagé entre les rencontres avec la clientèle et l’administration des dossiers. Nos priorités peuvent changer rapidement en cours de journée. »

 

  • Une profession terre à terre

« Le syndic autorisé en insolvabilité demeure très proche du monde des affaires. Nous devons prendre des décisions éclairées même lorsque l’information dont nous disposons demeure limitée. »

 

  • Un impact positif auprès des débiteurs

« Nous devons constamment aider des gens à se relever financièrement. Nos actions ont un impact positif direct sur la situation financière et surtout la qualité de vie du débiteur. Cette relation de proximité avec le débiteur est particulièrement valorisante. »

 

  • Une relation client diversifiée

« De par la nature de notre travail, nous sommes constamment en contact avec le client, qu’il soit un particulier ou une entreprise. Il est essentiel d’aimer travailler avec les gens, mais également de s’assurer que nous présentons l’information adaptée à notre vaste auditoire qui s’étend à Monsieur et Madame tout le monde, à un créancier institutionnel, en passant par à un avocat ou un autre professionnel œuvrant en insolvabilité. »

 

Au fil des ans, la profession a évolué. Le rôle du syndic autorisé en insolvabilité a par le fait même évolué également. Pour en apprendre davantage sur le métier et la formation de syndic, vous pouvez visiter le lien suivant : https://www.ic.gc.ca/eic/site/bsf-osb.nsf/fra/br01128.html

 

Selon Statistique Canada, le ratio d’endettement des ménages canadiens s’élevait en moyenne à 177,5 % au troisième trimestre de 2018. En comparaison, dans les années 80, ce taux se situait à environ 80 %. Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) se sent interpellé par cette situation et souhaite intervenir pour ainsi tenter de contribuer à ce que cette situation ne s’envenime davantage et entraine encore plus de personnes dans la spirale de l’endettement.

 

« Avec les trois hausses du taux directeur de la Banque du Canada enregistrées en 2018, plusieurs ménages ont dû faire face à une augmentation de leurs coûts de crédit. Quand on sait que plus de 80 % des propriétaires âgés de 25 à 45 ans détiennent une hypothèque, cette situation peut avoir un impact important sur le budget des Québécois », fait valoir Pascal Gagnon, président du Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec.

 

Bien que cette hausse n’apporte pas que du négatif, le CSAIQ s’inquiète tout de même des répercussions de cette hausse sur le budget des ménages. « De plus en plus d’individus risquent de se retrouver en situation financière précaire, poursuit M Gagnon. Les ménages sont de plus en plus vulnérables lorsque survient une dépense imprévue telle que la naissance d’un enfant, une perte d’emploi, une séparation, la maladie, un déménagement. On ne peut que se montrer inquiet face à cette situation. »

Afin de mieux se préparer pour faire face aux surprises de la vie, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité recommande tout simplement de recourir à la bonne vieille méthode de gestion des finances personnelles, soit la réalisation d’un budget détaillé. Cet outil fort simple à remplir permettra au consommateur inquiet de sa situation financière d’ajuster ses dépenses en fonction de ses revenus.

« Mieux vaut prendre conscience rapidement de la situation et apporter les correctifs au plus vite. De nombreuses ressources sont disponibles pour aider le consommateur aux prises avec des difficultés financières », mentionne M. Gagnon.

Sur le Web, les consommateurs peuvent aisément trouver des outils de calcul pouvant les aider à effectuer leur budget et notamment sur le site de l’Agence de la consommation en matière financière à l’adresse suivante www.canada.ca/fr/services/finance/gerer

Comme à chaque année, la période précédant le temps des Fêtes est caractérisée par la prise d’assaut des centres commerciaux. Menée par des consommateurs en quête des plus beaux cadeaux, cette opération, bien qu’amusante et pleine de bonnes intentions, peut aussi conduire à des lendemains douloureux si les emplettes ont été excessives.

Sans vouloir jouer les rabat-joie, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec souhaite offrir quelques conseils à tous ceux qui auraient envie de dépenser plus qu’ils ne le peuvent en réalité.

Nous sommes constamment pris entre le choix de faire plaisir à ses proches et celui de faire plaisir à son portefeuille. Pourtant les deux ne sont pas incompatibles. Il faut simplement s’y préparer pour éviter un endettement indésirable.

  1. Comme dans tout budget, il est important de noter l’ensemble des dépenses prévus, c’est-à-dire la liste des cadeaux que l’on souhaite offrir afin de contrôler les excès. En plus de vous faire gagner du temps, cette simple stratégie permet de mieux évaluer le budget global consacré aux achats des Fêtes. Si vous vous y prenez à l’avance, pensez à mettre de l’argent de côté afin de payer tous les cadeaux en argent comptant, plutôt qu’avec une carte de crédit.
  2. Quand c’est possible, il est aussi conseillé d’amorcer les achats de Noël plusieurs semaines à l’avance. C’est peut-être un peu moins féerique, mais au moins, cela a l’avantage de répartir les dépenses dans le temps. Toutefois, il ne faut pas faire l’erreur d’en acheter plus : le but est d’étaler les dépenses dans le temps, non pas d’en créer davantage.
  3. Soyez rationnel! Bien qu’il soit difficile de résister à la propension de toujours vouloir en faire plus d’année en année, il est important de faire des choix logiques qui respectent avant tout votre capacité de payer.

Faire plaisir à ses proches, ça fait partie de la magie du temps des Fêtes. Il faut simplement faire attention et ne pas nuire à sa santé financière.