L’outil clé en période d’incertitude : Le budget de caisse

Avec le ralentissement économique et la fin du soutien gouvernemental aux entreprises, les propriétaires et dirigeants de compagnies seront confrontés à des décisions particulièrement difficiles. La capacité d’effectuer rapidement des analyses et de bien évaluer les différentes options devient alors primordiale. Dès lors, les propriétaires et dirigeants devraient se doter d’outils, tels que le budget de caisse afin de faire des choix éclairés.

En quoi consiste le budget de caisse?

Le budget de caisse ou « budget de trésorerie » est présenté sous forme d’un tableau qui permet d’effectuer une prévision des encaissements et décaissements de l’entreprise. Il s’agit d’un outil particulièrement important en période d’incertitude, car le budget de caisse permet de prioriser les déboursés en fonction des liquidités disponibles.

En plus, le budget de caisse vous permettra :

  • D’évaluer la performance de votre entreprise en faisant une comparaison entre les entrées et sorties de fonds réelles et anticipées, et ainsi apporter des corrections au besoin;
  • D’identifier les possibilités d’améliorer la perception des recettes ou de retarder le paiement de certaines charges;
  • D’effectuer une demande de financement externe auprès d’une institution financière ou d’un organisme de développement. Ceux-ci voudront savoir si votre entreprise est capable de rembourser un prêt. Un budget de caisse démontrera que vous maîtrisez la situation;
  • De déterminer à quel moment votre entreprise va avoir un excédant ou un déficit de liquidité. Ceci sera pratique afin d’établir des échéances de paiements.

Comment élaborer un budget de caisse?

Afin d’établir un budget de caisse, il faut déterminer ses prévisions de ventes, compiler le budget d’encaissements et le budget de décaissements, puis finalement faire la différence entre les deux afin d’obtenir la variation d’encaisse.

Les prévisions de ventes : Combien de clients avez-vous et quels seront vos revenus pour le mois/la semaine? Vous pouvez faire une estimation en regardant les résultats des ventes passées. Il y aura certainement une différence entre les prévisions et les ventes réelles, toutefois ceci vous permettra d’avoir une idée globale.

Le budget d’encaissements : Ce sont les entrées de fonds estimées pour une période déterminée. Ceci prend en considération les prévisions de ventes ainsi que les politiques de paiements et de crédit. Les comptes clients, les ventes au comptant et les subventions font partie de cette catégorie.  Il est important de noter que les ventes à crédit seront enregistrées comme un revenu et non comme un encaissement. Toutefois, ceci changera au moment où les comptes clients seront perçus. Par exemple, si vous faites une vente au mois de janvier et que le client paie 30 jours plus tard, l’encaissement sera enregistré au mois de février ou de mars.

Le budget de décaissements : Ce sont les sorties de fonds estimées pour une période déterminée. Ceci inclut les comptes fournisseurs, les paiements récurrents, les remboursements et les achats de marchandise (quand le montant sera réellement décaissé). Votre prévision de vente vous permettra également de déterminer votre quantité de main d’œuvre, de matière première ou de marchandise nécessaire.

La variation d’encaisse : Il s’agit de la différence entre l’encaissement et le décaissement de trésorerie.

Le budget de caisse est un outil important dans le coffre à outil des Syndics Autorisés en Insolvabilité. Si vous faites face à des choix difficiles en lien avec votre trésorerie, contactez un SAI pour avoir l’heure juste.

Au cours des derniers mois, de nombreux Québécois ont perdu leur emploi en raison de la pandémie de la COVID-19. Bien que l’économie reprenne tranquillement, la fin des aides gouvernementales et une possible deuxième vague renforcent le sentiment d’incertitude que nous vivons au quotidien. Dans ce contexte, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec souhaite rappeler quelques concepts rattachés à l’épargne pour être prêt à faire face à un avenir pour le moins incertain.

 

Établir vos objectifs

Afin d’épargner efficacement, il est important d’établir des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables et fixés dans le temps. Ceux-ci sauront vous garder motivé au fil des mois. Posez-vous les bonnes questions. Que souhaitez-vous faire avec cet argent? Avez-vous un projet d’achat de maison d’ici 5 ans? Envisagez-vous d’acheter une voiture? Des vacances peut-être? Les changements de vie peuvent également avoir un impact sur vos finances. Par exemple, l’arrivée d’un bébé peut souvent être accompagnée d’une baisse de revenu familial et de l’ajout de nouvelles dépenses. Il est donc important d’épargner en conséquence.

 

Ne pas négliger l’importance d’un fonds d’urgence

Le fonds d’urgence permet de répondre rapidement aux imprévus de la vie tels que la perte d’emploi ou la maladie. Ainsi, il est important que l’argent soit facilement accessible.

Le Conseil des Syndics Autorisés en Insolvabilité est d’avis que, dans la mesure du possible, une somme correspondant à 3 à 6 mois de vos dépenses habituelles constituerait un fonds d’urgence idéal. Toutefois, tout montant accumulé sera déjà un pas dans la bonne direction.

 

Choisir le bon vecteur d’investissement

Dépendant de vos objectifs, certains comptes sont plus avantageux que d’autres en fonction notamment de l’accessibilité de l’argent épargné. Par exemple, le CELI est plus accessible que le REER, car on y retire de l’argent sans impact fiscal.

Renseignez-vous auprès de votre institution financière.

 

Épargner à la hauteur de votre capacité 

Il n’y a pas de montant trop petit pour commencer à épargner. La clé c’est la constance. Il est donc important d’économiser à la hauteur de vos capacités. C’est en dressant un budget que vous comprendrez mieux vos besoins mensuels en liquidité et la marge de manœuvre que vous avez pour épargner. Quand bien même vous épargnez 50 $ par mois, ça vous fera tout de même 600 $ à la fin de l’année.

 

Si jamais vous rencontrez des difficultés financières, n’oubliez pas que le syndic autorisé en insolvabilité est là pour vous conseiller et vous aider. La première rencontre est généralement gratuite.

Votre entreprise rencontre des difficultés financières en raison de la pandémie actuelle? Sachez qu’elle n’est pas la seule. Selon une enquête réalisée par la Banque du Canada, les entreprises canadiennes s’attendent à une reprise plutôt lente de leurs activités pour espérer revenir à leur niveau d’avant la COVID-19. De plus, plusieurs entreprises ne passeront malheureusement pas à travers cette crise. Cependant, plusieurs actions peuvent être mises en place si vous faites face à des difficultés financières.

 

Assurez-vous d’avoir demandé l’ensemble des aides auxquelles vous avez accès

Les gouvernements fédéral et provincial ont mis en place plusieurs programmes afin d’aider les entreprises à passer au travers de la crise du COVID-19. Il est important de s’assurer que vous avez demandé toutes les aides disponibles répondant à votre situation. Pour en apprendre davantage sur les programmes disponibles, vous pouvez vous référer aux liens suivants :

Il se peut que plusieurs informations soient mises à jour dans les prochaines semaines. En effet, ayant remarqué une sous-utilisation de la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), le gouvernement évalue présentement une façon de modifier la SSUC afin d’amorcer la transition vers une reprise économique. Il est donc important de rester à l’affût des changements.

 

Consultez un syndic autorisé en insolvabilité

 Le syndic autorisé en insolvabilité est là pour vous aider et vous permettre d’y voir plus clair dans vos finances d’entreprises. Il n’est pas là pour juger, mais pour vous donner l’heure juste et trouver des solutions. Il vous expliquera les différentes solutions qui s’offrent à vous en fonction de votre situation.

Dans les dernières semaines, l’actualité nous a démontré que peu importe la taille ou la notoriété d’une entreprise, aucune ne pouvait être à l’abri de difficultés financières en pareille situation de crise. N’hésitez pas à demander de l’aide.

 

Entreprenez les démarches nécessaires

Il est important de suivre les conseils de votre syndic. Sachez que la faillite n’est pas toujours la seule solution. Parfois un redressement ou une proposition concordataire peuvent être mieux adaptés à votre situation. Apprenez-en plus ici : https://conseilsyndic.com/les-solutions-aux-entreprises/des-outils-pour-vous-aider/

De plus, la pandémie a amené son lot de changements dans les démarches d’insolvabilité. Si la proposition est la meilleure option pour vous, sachez qu’il est désormais possible de déposer une proposition de sursis. Cela consiste essentiellement en une proposition faisant état de votre intention de déposer une proposition.

Cette proposition de sursis a de nombreux avantages dont :

  • Permettre à l’entreprise d’obtenir la suspension des procédures (protection de la LFI) immédiatement
  • Accorder un délai/sursis avant de déposer la proposition qui contiendra l’offre formelle
    • Le délai additionnel peut permettre à l’entreprise de franchir l’étape de la réouverture et d’avoir un peu plus de clarté au niveau de ses prévisions de liquidité
    • Le délai additionnel peut permettre de compléter les demandes aux différents programmes gouvernementaux et/ou de recevoir les fonds des programmes d’aide gouvernementaux

 

Pour plus d’informations, parlez-en à un syndic autorisé en insolvabilité.

Bien que les impacts économiques de la COVID-19 ne soient pas tous réjouissants, le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité (CSAI) est d’avis que comprendre ceux-ci vous permettront de mieux planifier votre futur. C’est pourquoi le CSAI a souhaité mettre en lumière quelques effets susceptibles d’avoir des répercussions sur votre quotidien.

 

Le marché immobilier

Au cours des prochains mois, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) s’attend à une baisse du marché immobilier au Québec. Cette chute toucherait autant les mises en chantier, le nombre de ventes que le prix de vente. Bien que l’incertitude prône sur la durée de cette baisse, les prix commenceraient à remonter progressivement uniquement à partir de la première moitié de 2021.

 

Le taux hypothécaire

Ces derniers mois, la Banque du Canada a revu à la baisse son taux directeur pour atteindre 0,25 %. Ainsi, il est probable que votre taux hypothécaire ait également diminué. Il s’agit donc du moment opportun pour évaluer si vous pouvez tirer profit de cette baisse. Étiez-vous en période de négociation de votre hypothèque? Pouvez-vous briser votre contrat afin d’obtenir de meilleures conditions? Les pénalités rendent-elles le bris toujours intéressant?

 

Le taux d’inflation

Alors que Statistique Canada a enregistré une baisse de l’indice des prix à la consommation au Canada pour le mois d’avril, le Québec avait quant à lui enregistré une hausse de 0,2 %. La baisse était principalement attribuable à la diminution du prix de l’essence. Cependant, le prix des aliments a quant à lui augmenté de 3,4 % comparativement à avril 2019. Le riz (+9,2 %), les œufs (+8,8 %) et la margarine (+7,9 %) sont les produits qui ont connu des augmentations significatives. Plusieurs services pourraient également coûter plus chers en cette période de déconfinement tel que les dentistes ou les coiffeurs. Il est donc important de planifier le tout dans votre budget.

 

Les demandes de faillite et de proposition du consommateur 

Les aides gouvernementales en place, le report du délai de paiement auprès de divers créanciers et la compréhension des entreprises face à la pandémie permettent d’atténuer en partie l’impact financier de la crise de la COVID-19. Cependant, avec la fin de ces aides, le CSAI prévoit une hausse des faillites et des propositions du consommateur dès l’automne prochain.

 

Il pourrait donc être intéressant de réévaluer votre budget et de consulter au besoin un syndic autorisé en insolvabilité pour y voir plus clair dans vos finances personnelles.

 

Apprenez-en plus ici : https://conseilsyndic.com/les-finances-personnelles-a-lere-du-covid-19-ce-que-vous-devez-savoir/

 

La crise du Covid-19 est pour de nombreuses personnes synonyme d’insécurité et de difficultés financières supplémentaires. Cependant, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec (CSAIQ) remarque que le nombre de dossiers d’insolvabilité n’a pas jusqu’à présent bondi du côté des consommateurs. Les aides gouvernementales en place, le report du délai de paiement auprès de divers créanciers et la compréhension des entreprises face à la situation expliquent en bonne partie cette situation.

Toutefois, et sans vouloir se montrer prophète de malheur, il est fort à parier qu’une hausse du nombre de dossiers d’insolvabilité serait à prévoir d’ici l’automne prochain.

C’est pourquoi le Conseil des syndics autorisé en insolvabilité a jugé nécessaire de faire le point sur ce que vous devez savoir en termes de finances personnelles à l’ère du COVID-19 afin de mettre toutes les chances de votre côté et de conserver une bonne santé financière.

 

Soyez vigilants avec les fraudeurs

De nombreux fraudeurs profitent de cette période de crise pour amplifier vos craintes et en tirer profit. Les tentatives de fraudes se font fréquentes sur Internet, par courriel et par texto. En cas de doute, consultez le site Internet de l’Autorité des marchés financiers : https://lautorite.qc.ca/grand-public/prevention-de-la-fraude/covid-19-prenez-garde-a-la-fraude-financiere/

 

Prenez le temps d’évaluer la situation

Il est important de prendre du recul face à la situation que nous vivons. Une partie du stress financier peut être expliqué par une impression de perte de contrôle. Pour ce faire, il est important de revoir votre budget. Considérant l’incertitude actuelle, le CSAIQ juge qu’il est pertinent de développer trois scénarios :

 

  1. Un budget avant COVID qui vous servira de base pour les autres scénarios. Il est donc important de prendre le temps de bien réaliser celui-ci en analysant votre historique des derniers mois afin de vous assurer que l’ensemble des dépenses et rentrées d’argent sont réalistes.

 

  1. Un budget durant COVID où certaines dépenses (sorties, voiture, etc) et rentrées d’argent se voient réduites pour plusieurs d’entre vous. Il est important d’évaluer à ce stade-ci si vous êtes dans la capacité de continuer à soutenir vos dépenses et à rembourser vos dettes, ou alors si vous devez vous endetter. N’oubliez pas de considérer l’ensemble des aides auxquelles vous avez droit.

 

  1. Un budget post-COVID-19. Si au cours des derniers mois l’état de vos finances s’est fortement détérioré et que les dettes accumulées sont préoccupantes, il serait bon de mettre en place un budget austère qui réduit au maximum vos dépenses en essayant de rétablir votre revenu d’avant la crise.

 

Entreprenez les actions nécessaires

Faites les efforts nécessaires pour respecter votre budget. Vos efforts vont finir par porter fruits. Cependant, si après avoir révisé votre budget, le délai de recouvrement de vos dettes est trop long, n’hésitez pas à consulter un syndic autorisé en insolvabilité. Il saura vous donner l’heure juste et vous aidez de la manière la plus appropriée selon votre situation.

D’ailleurs, si la proposition du consommateur devient la meilleure solution pour vous, sachez que vous pourrez discuter avec votre syndic de la possibilité de différer le début de vos versements.

 

Quelques autres informations pertinentes

 Dans le cas où vous étiez déjà dans un processus de proposition du consommateur, sachez que les tribunaux viennent d’ordonner un sursis additionnel de trois mois à tous ceux qui font face à une situation difficile. Ainsi, d’ici à la fin décembre 2020, les consommateurs pourront accumuler jusqu’à cinq mois de retard, au lieu de deux avant de voir leurs propositions de consommateur annulées.

Finalement, si vous êtes dans un processus de faillite, sachez que les revenus issus de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) sont insaisissables.

Comme plusieurs Québécois, vous êtes probablement affectés, à différents degrés, par la crise du coronavirus. Face à cette situation exceptionnelle, plusieurs aides ont été annoncées. Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec a donc souhaité faire un état de la situation des principales aides disponibles mises à votre disposition en ces temps difficiles.

 

Si vous êtes un individu :

 

  • La mise en place de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) par le gouvernement fédéral :

    • La PCU viserait, les Canadiens :
      • Qui ont perdu leur emploi en raison de la COVID-19 ;
      • Qui sont mis en quarantaine ou qui prennent soin d’une personne atteinte de la COVID-19;
      • Qui en tant que parents doivent cesser de travailler pour s’occuper de leurs enfants malades ou doivent rester à la maison en raison de la fermeture des écoles et garderies;
      • Qui sont toujours en emploi mais ne reçoivent aucun revenu en raison des interruptions causées par la COVID-19.
    • La PCU s’appliquerait aux salariés, aux travailleurs contractuels et aux travailleurs autonomes.
    • La PCU prévoit jusqu’à 2000 $ par mois pour une période maximale de quatre mois.
    • Pour plus de détails : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/03/instaure-la-prestation-canadienne-durgence-pour-venir-en-aide-aux-travailleurs-et-aux-entreprises.html

 

  • La hausse des montants d’allocation familiale

    • Une augmentation de 300 $ de plus par enfant par l’intermédiaire de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) pour 2019-2020 est prévue.

 

 

Vous pourriez être admissible à d’autres aides. N’hésitez pas à consulter la page suivante pour obtenir des informations additionnelles :  https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.html

 

 

Si vous êtes une entreprise :

 

  • Subvention salariale pour les entreprises :

    • Les employeurs pourraient recevoir une subvention salariale temporaire afin de les aider à garder leur personnel ou à les réembaucher.
    • 75 % de la rémunération des employés serait subventionnée pour la première tranche de 58 700$ de chaque salaire. Il s’agit d’un montant maximal de 847 $ par semaine.
    • Cette subvention est rétroactive au 15 mars 2020.
    • Afin d’être admissible, les entreprises doivent avoir perdu au moins 15 % de leur revenu.
    • Des détails supplémentaires seront bientôt disponibles sur le site Internet : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.html

 

 

  • Accès au crédit :

    • Plusieurs programmes sont mis en place par le gouvernement fédéral afin de faciliter l’accès au crédit des entreprises. Parmi celles-ci se trouvent la mise sur pied d’un programme de crédit aux entreprises. Le programme devrait verser, par l’intermédiaire de la Banque de développement du Canada (BDC) et d’Exportation et développement Canada (EDC), plus de 65 milliards de dollars en soutien supplémentaire. Ce soutien serait principalement destiné aux petites et moyennes entreprises.
    • Le programme comprend : un compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, des garanties de prêt pour les PME, un programme de prêts conjoints.
    • Pour en savoir plus : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique/covid19-entreprises.html#programme_credit_entreprises

 

 

Vous pourriez être admissible à d’autres aides. N’hésitez pas à consulter la page suivante pour obtenir des informations additionnelles. https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.html

 

Quelques autres liens pertinents :

 

 

Vous êtes propriétaires de votre entreprise et faites face à des difficultés financières? Vous songez à faire faillite, mais vous ne savez pas à quoi vous attendre? Pour y voir plus clair, voici les grandes étapes du dépôt d’une faillite commerciale.

1. Rencontrer un syndic autorisé en insolvabilité

Cette première rencontre est nécessaire et primordiale. C’est au cours de celle-ci que le syndic autorisé en insolvabilité (SAI) procédera à l’évaluation financière de votre entreprise. Le SAI révisera avec vous toute la documentation pertinente (ex. : états financiers, résolutions du conseil d’administration, contrats, baux, liste des créanciers et des recevables, etc…) et sera apte par la suite à vous orienter vers la solution la mieux adaptée à votre situation : la faillite, la proposition du concordataire ou même un plan de redressement. Pour en apprendre sur la différence entre les trois options, cliquez ici : https://conseilsyndic.com/les-solutions-aux-entreprises/des-outils-pour-vous-aider/

 

2. Signer les documents requis pour faire faillite

Suite à son évaluation de la situation financière de l’entreprise et de votre décision d’aller de l’avant avec une déclaration de faillite, le SAI pourra ensuite préparer la documentation appropriée. Lors d’une seconde rencontre avec un SAI, vous pourrez réviser les documents de faillite ainsi que les signer. Le syndic autorisé en insolvabilité est là pour vous aider et s’assurer que tout est clair pour vous. Il saura vous donner les explications appropriées tout en tenant compte des subtilités de votre entreprise. À la fin de cette étape, le dépôt de la déclaration de faillite auprès du Bureau du surintendant des faillites (BSF) sera effectué par votre SAI. Le syndic autorisé en insolvabilité prend en charge la suite des choses et accomplira son mandant dans les balises prévues par la loi et contactera les parties prenantes.

 

3. Le SAI prend possession des bien et inventorie les actifs

Tout en respectant les règles établies par les instructions du Bureau du surintendant des faillites (BSF), le SAI procédera, avec l’aide d’un expert en évaluation, au décompte de tous les actifs. Une fois l’inventaire complété, le SAI déterminera avec les inspecteurs au dossier, la meilleure méthode d’en disposer.

 

4. Informer les créanciers et tenir une assemblée de créanciers

Le syndic autorisé en insolvabilité doit informer l’ensemble de vos créanciers de la procédure en cours. Ils seront conviés à l’assemblée des créanciers. Celle-ci a pour objectif, entre autres, de fournir plus amples renseignements aux créanciers, de leur permette de poser des questions, de valider la nomination du syndic ainsi que de procéder à la nomination du comité d’inspecteurs qui assisteront le syndic dans l’exécution de son mandat.

 

5. Vendre les actifs

À cette étape-ci, les biens de l’entreprise seront par la suite vendus selon la méthode appropriée afin d’en faire bénéficier les créanciers ou remis aux créanciers qui auraient une sûreté valide à leurs encontre.

 

6. Distribuer les créances et fin du processus

Les sommes d’argent récupérées par le SAI sont par la suite distribuées aux créanciers par l’intermédiaire du syndic autorisé en insolvabilité. Le SAI soumettra un relevé faisant état du processus et des recettes engendrées par la vente des actifs. Ce relevé sera approuvé par les inspecteurs et taxé par le tribunal.

 

N’oubliez pas que la faillite n’est pas toujours la seule option! D’autres avenues peuvent s’offrir à votre entreprise. Il est important de ne pas laisser s’accumuler les difficultés financières et de rencontrer un syndic autorisé en insolvabilité dès que possible.

Vous faites face à des difficultés financières et songez à faire faillite. Savez-vous que toutes les dettes ne sont pas libérables? En effet certaines dettes ne sont pas « effaçables » par la faillite et la proposition du consommateur, ce qui signifie que vous serez encore dans l’obligation de les payer. Le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec souhaite vous éclairer à ce sujet.

Parmi les dettes non libérables les plus fréquentes nous pouvons mentionner :

  • La pension alimentaire : ni la faillite, ni la proposition du consommateur ne peut vous libérer de votre obligation de verser une pension alimentaire.
  • La fraude : si vous avez été reconnu coupable de fraude et devez payer une dette, celle-ci ne pourra pas être effacée.
  • Les amendes, pénalités et infractions : lorsque vous commettez une infraction à la loi, les dettes qui en découlent ne peuvent pas être libérables. Cela vaut aussi pour les contraventions de stationnement.
  • Les indemnités accordées en justice dans des affaires civiles : si vous avez été reconnu coupable d’avoir infligé intentionnellement des lésions corporelles, les indemnités à payer ne peuvent pas être libérées par une faillite ou une proposition de consommateur.
  • Le montant auquel aurait eu droit vos créanciers : si vous avez oublié de mentionner une dette alors que vous entamez un processus de faillite ou de proposition du consommateur, le créancier non mentionné pourrait se retourner contre vous et exiger que vous payiez le montant du dividende qu’ils auraient été en droit de recevoir via la faillite ou la proposition.
  • Les dettes d’études : il s’agit là d’un cas particulier car les dettes d’études peuvent être effacées sous certaines conditions. Cependant, une dette d’études ne peut pas être libérable si sept ans et moins se sont écoulé depuis la date à laquelle le failli a complété ses études.

Quant à elles, les dettes libérables incluent les dettes de cartes de crédit, les dettes d’impôt, les prêts personnels et les dettes de services courant tel que le cellulaire, un accès Internet et plus encore.

N’oubliez pas que les syndics autorisés en insolvabilité sont là pour vous aider. En cas de doute sur votre situation financière et toute question en lien avec la faillite et la proposition du consommateur, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Le mois de janvier est souvent synonyme de bonnes résolutions. À cette occasion, le Conseil des syndics autorisés en insolvabilité du Québec souhaite vous rappeler quelques principes de bonne gestion financière qui vous permettront d’amorcer l’année du bon pied pour la gestion de vos finances.

  • Revoir votre budget : Bien que faire un budget ne soit probablement pas votre passe-temps favori, il s’agit de la base d’une saine planification financière. Le début d’année est un moment opportun pour faire le point sur vos dépenses et vous fixer des objectifs réalisables. Pourquoi ne pas en profiter pour réduire vos dettes pour 2020 en établissant un plan de remboursement de celles-ci ?
    N’oubliez pas que votre budget est évolutif et devrait s’adapter à vos changements de situation rencontrés au cours de l’année (ex. : déménagement, arrivée d’un enfant, achat d’une nouvelle voiture).
    Pour ce faire, plusieurs outils peuvent s’offrir à vous. L’agence de la consommation en matière financière du Canada a d’ailleurs mis en ligne plusieurs outils intéressants : https://itools-ioutils.fcac-acfc.gc.ca/BP-PB/planificateur-budgetaire

 

  • Mieux acheter : Quotidiennement, nous devons constamment faire face à la tentation de dépenser. C’est pourquoi il est important de garder à l’esprit qu’avoir de saines habitudes financières passe également par la manière dont nous consommons. Il peut donc devenir pertinent de développer quelques réflexes simples, comme par exemple de se questionner si l’achat de tel ou tel article est réellement nécessaire, d’évaluer s’il est au-dessus de nos moyens ou tout simplement de faire une liste de ce dont nous avons réellement besoin.
    En tant que consommateur plus avisé et plus conscientisé, vous éviterez bien des dépenses inutiles qui finissent par vous coûter très cher une fois qu’elles sont toutes mises ensemble.

 

  • Épargner : Dépenser de l’argent est généralement plus facile qu’en amasser. Pourtant, épargner a plusieurs bénéfices. Ça vous permet de construire un fonds d’urgence afin de faire face aux imprévus de la vie, d’économiser en vue de votre retraite ou tout simplement de pouvoir vous investir dans vos projets de vie sans avoir à trop vous endetter.
    Bien que nous sommes d’avis qu’une épargne correspondant minimalement à 10 % de votre revenu représente une bonne pratique, il est important de déterminer votre montant d’épargne idéal et réaliste en fonction de votre situation. N’oubliez pas qu’en termes d’épargne, la régularité est également un facteur de succès.

 

Chaque année, le Bureau du surintendant des faillites du Canada publie des statistiques sur l’évolution des dossiers d’insolvabilité traités dans l’ensemble du pays. Les données publiées en août 2019 nous permettent de faire le point sur les tendances générales observées au cours de la dernière année.

En voici quelques-unes :

Tendances générales

De août 2018 à août 2019, 44 115 dossiers d’insolvabilité comprenant les faillites et les propositions de consommateur ont été déposés au Bureau du surintendant des faillites pour la province de Québec, ce qui représente environ 32 % des dossiers enregistrés au Canada.

Avec une augmentation de 0,8 % par rapport à la période de août 2017 à août 2018, le Québec se situe bien en dessous des résultats du Canada qui a enregistré une hausse des dossiers d’insolvabilité de 6,9 %.

La faillite

Représentant près de 46 % des dossiers traités, les faillites d’individus ont diminué de 6,8 % au Québec, ce qui est au-dessus de la diminution de 2,9 % enregistrés par le Canada. Cependant, une hausse est à dénoté au niveau des faillites d’entreprise. Le Québec a enregistré une hausse de 7,6 % de celles-ci, ce qui similaire à la hausse enregistrée au Canada.

La proposition

Le constat est cependant différent du côté des propositions de consommateur. Celles-ci ont augmenté de 8,5 % au Québec, mais cette augmentation demeure largement inférieure au 14,9 % de hausse enregistrée au Canada. À l’inverse, le nombre de propositions des entreprises a connu légère baisse au Québec (- 2,5 %) comparativement à une hausse de 2,1 % du Canada.

Depuis quelques années, nous constatons une lourde augmentation du nombre de propositions de consommateur déposées au Québec et au Canada. Au-delà de l’augmentation du nombre de dossiers ouverts, c’est la proportion de propositions de consommateur vis-à-vis des dossiers de faillite qui augmente.

Apprenez-en plus sur les différences entre la proposition du consommateur et la faillite ici : https://conseilsyndic.com/les-solutions-aux-particuliers/des-outils-pour-vous-aider/